Tous les moyens sont bons pour convaincre les futurs électeurs d'accorder leur voix au président Bouteflika, lors de la prochaine élection présidentielle, prévue, en principe, au printemps 2004. Lors de sa visite à Aïn Témouchent, d'où du reste il est originaire, Djamel Ould Abbès n'a pas hésité à affirmer devant les représentants du mouvement associatif, réunis jeudi dernier, à la maison de la culture de cette ville, que les enfants de la région n'ont jamais été sollicités auparavant pour occuper de hautes fonctions au sein des institutions de l'Etat. Ce n'est qu'après l'arrivée de Abdelaziz Bouteflika qu'un fils de Aïn Temouchent, en l'occurrence Djamel Ould Abbès, a été nommé ministre. Les observateurs locaux se demandent si les habitants de cette région avaient besoin d'un tel argument pour apporter leur soutien au locataire du palais présidentiel.