L'entraîneur Mehdaoui nous parle du parcours de son équipe et de ses objectifs. Liberté : Tout d'abord, un mot sur ce match contre la JSK… A. Mehdaoui : Pour un premier match de la phase retour, le groupe a bien répondu. Et n'était la malchance, on aurait pu revenir avec un résultat positif. Quelle lecture faites-vous donc du parcours du Widad à ce jour ? Je crois que nous avons effectué une phase aller particulièrement positive. on aurait pu faire mieux si nous avions disposé de la totalité de notre effectif, amoindri par des absences de joueurs qui pour blessures, qui sous le coup d'une suspension. Mais beaucoup imputent la baisse de régime du Widad à sa ligne d'attaque, trop amorphe… En dépit des correctifs que nous avons apportés au groupe, la ligne offensive est toujours restée à la traîne. Certes, c'est le point faible de toutes les équipes, mais au sein du Widad, il s'est posé avec acuité. Pourtant, au début du championnat, le Widad a réussi de belles choses en attaque, plus particulièrement durant les quatre premières rencontres… Je n'en disconviens pas ! Il est vrai que la ligne d'attaque du Widad manquait cruellement d'un bon finisseur. Ceci est valable pour l'ensemble des équipes algériennes. On arrive à construire et à échafauder de beaux mouvements offensifs, mais la dernière touche nous manque pour achever notre œuvre. C'est la raison pour laquelle nous avons raté plusieurs matchs qu'on aurait pu gagner si on avait un bon finisseur. Pour ce mercato, il y eu seulement le joueur Houari Hamza et deux Congolais… Pour Houari Hamza, je vous confirme que ce garçon, qui a signé officiellement avec le Widad, est un joueur pétri de qualités. Il peut apporter un plus à l'équipe avec les Dahleb, Farès, Koudou et Taleb. On peut trouver des solutions idoines pour combler les lacunes de la ligne offensive. Lors des différents matchs amicaux et face à la JSK, Houari Hamza, a montré de bonnes dispositions. Et pour les deux congolais ? Ce sont deux joueurs d'un niveau tout juste moyen. On a préféré les libérer et donner l'occasion aux joueurs du cru. Comment appréhendez-vous la phase retour ? Ce sera une phase très difficile pour toutes les équipes. Il y aura l'engagement, la rigueur, et chaque équipe veut atteindre son objectif, soit le maintien ou jouer le titre. Donc, la bataille sera rude et aucune concession ne sera faite. Avez-vous prévu durant cette trêve une préparation spécifique ? Des 15 matchs joués, nous avons tiré les enseignements nécessaires et apporté les correctifs qui s'imposent. Il y a des carences et nous nous attelons actuellement à rectifier le tir. On a programmé plusieurs rencontres amicales avec des équipes de DI et DII et même la DIII qui vont nous permettre de multiplier les capacités de chaque joueur. Après l'achèvement de la phase aller, peut-on connaître les objectifs de Mehdaoui ? Il est prématuré de parler d'objectifs. on est, encore, au début de la phase retour. Il nous reste 15 rencontres avec tous les imprévus qu'on pourra rencontrer. Il y aura des blessures, des suspensions : des paramètres qui peuvent fausser les calculs. En ce qui nous concerne, nous allons gérer match par match et ce n'est qu'au fil des rencontres que notre objectif pourra se dessiner. À un certain moment, on a parlé de titre national… Je crois qu'il y avait une mauvaise interprétation de mes dires par certains journalistes. J'avais dit que je souhaitais remporter un titre. C'est un vœu caressé par tout un chacun, que ce soit en Coupe d'Algérie ou en championnat en occupant une place parmi les trois premiers. Avec un effectif qui n'est pas assez riche et qui manque d'expérience, on peut difficilement rivaliser avec certaines formations qui disposent d'un effectif bien étoffé et qui reste imperturbable devant des suspensions ou des blessures. Mais occuper une place honorable, c'est une mission à notre portée. K. B.