Comme lors de la CAN-2012, la Tunisie entame la Coupe d'Afrique des nations par un derby. Lors de la précédente édition, les Tunisiens avaient en effet rencontré dès le premier de leur groupe le Maroc qu'ils ont battu 2 à 1. Une victoire qui leur a ouvert grandes les portes des quarts de finale, avant d'être éliminés à ce stade de la compétition par le Ghana. Cette fois-ci encore, la Tunisie espère refaire le coup face à un autre voisin maghrébin, en l'occurrence l'Algérie. Un adversaire, faut-il le rappeler, qu'elle n'a jamais rencontré dans une phase finale de la CAN. C'est la première confrontation entre les deux pays voisins dans ce genre de compétition. Arrivés jeudi soir à Rustenburg en provenance d'Abu Dhabi, où ils ont effectué un stage de préparation, les Tunisiens se sont donc donné cinq jours pour s'acclimater aux conditions de l'altitude et bien préparer le match contre de l'Algérie. Le coach Trabelsi a accentué son discours sur la nécessité de bien aborder la compétition comme en 2012 face au Maroc. De ce point de vue, l'expérience joue pour la Tunisie. Trabelsi a mis l'accent également dans son travail sur l'étude minutieuse du jeu de l'équipe algérienne. Le dernier match face à l'Afrique du Sud passe en boucle dans la tête des joueurs et de Trabelsi pour tenter de déceler les failles de la sélection algérienne. Des enseignements ont été tirés. Pour ce qui de la composante de l'équipe qui affrontera les Verts, Trabelsi optera sans doute pour système classique en 4-4-2, avec deux milieux récupérateurs , deux milieux offensifs et deux attaquants libres. Mais tout d'abord, évoquant la défense, le gardien Aymen El-Matlouli n'est pas sûr de garder sa place lui qui a encaissé quatre buts contre le Ghana. La presse tunisienne estime que son niveau a baissé. Il pourrait céder sa place à Benchirifa. En défense, le patron Ayem Abdenour, qui joue à Toulouse, est incontournable ; il sera associé dans l'axe à Billel Ifa. Dans les couloirs, Chemmam et Boussaïdi. Ils sont très accrocheurs en défense et très généreux dans les efforts quand il s'agit de porter assistance à leurs camarades de l'attaque et du milieu. Contrairement à la sélection algérienne, la Tunisie possède une bonne animation de jeu sur les couloirs. Au milieu, Trabelsi place en général un quatuor, à savoir El Mouelhi, Traoui, Mesakhni et Derradji. Ces deux derniers sont pétris de qualités techniques. En attaque, le coach tunisien compte le plus souvent sur le duo khelifa et Herbaoui alors que Issal Jemaa est souvent relégué au banc de touche comme joker. S. L.