Dans une déclaration faite hier à Liberté le président du CR Belouizdad, Ismaïl Gana, dément formellement avoir fait capoter le transfert d'Islam Slimani au club français Troyes. Le premier responsable du club de Laâqiba a tenu à apporter toute la lumière sur les négociations qui se sont déroulées avec les émissaires de l'Estac à Rustenburg en Afrique du Sud lors du déroulement de la phase finale de la CAN- 2013. “C'est faux ! Je n'ai jamais bloqué Slimani pour un quelconque départ en Europe. Au contraire, je ne suis pas du genre à faire capoter ou priver mes joueurs d'embrasser une carrière professionnelle dans l'Hexagone", révèle Gana. “Le seul club qui voulait s'attacher les services d'Islam Slimani n'est autre que Troyes. D'ailleurs, j'ai rencontré le DTS de ce club en Afrique du Sud, accompagné du manager du joueur nommé Choukri", relate le président du CRB avant de poursuivre : “On s'est vu à trois reprises à Rustenburg. Au premier lieu, j'ai fixé le montant du transfert de Slimani à 800 000 euros, une somme que le DTS de Troyes trouvait trop élevée. Ensuite, nous nous sommes mis d'accord sur une somme de 400 000 euros que j'ai d'ailleurs acceptée. Plus que ça, FC Troyes était d'accord de payer cette somme (400 000 euros) en deux tranches 200 000 euros en ce mois de février et l'autres moitié en mois de juin. La négociation ne se sont pas arrêtées là poursuit Gana, nous nous sommes mis d'accord aussi sur un pourcentage de 25% que la direction de Troyes nous versera dans le cas d'un autre transfert de Slimani vers un autre club", explique le premier responsable du Chabab. Ce dernier va plus loin en évoquant plus de détails sur ce qui s'est passé à la table des négociations : “Au moment où nous étions tous d'accord, à savoir le manager du joueur, le DTS du club français et moi, le DTS prend son téléphone pour appeler le président de Troyes pour lui faire savoir qu'il a tout conclu et que Slimani est acquis. Il revient vers moi et me fait savoir avec un air de regret que le président n'était pas d'accord et qu'ils ont changé d'avis par rapport au recrutement de Slimani", dira le président du Chabab. “Je ne comprends pas pourquoi on m'accuse de bloquer Slimani ! Alors que j'ai tout fait pour que ce joueur aille en France. D'ailleurs, le père du joueur et certains présidents de clubs algériens et même le président de la Fédération algérienne, Mohamed Raouraoua, sont témoins des négociations, je n'ai rien à cacher. Le départ de Slimani m'aurait au contraire soulagé par rapport à la crise financière que vit mon club, je ne vois pas pourquoi je bloquerai Slimani au Chabab alors que ce dernier touche un salaire exorbitant qui est de l'ordre 220 millions de centimes", précise Gana. Mais qu'est ce qui a bloqué le départ de Slimani ? Selon Gana : “Je n'ai jamais dit que l'offre de Troyes était insignifiante. C'est fort possible que la raison soit purement sportive à mon avis et cela n'engage que moi, du fait que les négociations se sont déroulées avant le dernier match de l'équipe nationale face à la Côte d'Ivoire. Slimani n'a pas pu convaincre les dirigeants de Troyes sur ses deux premières prestations face à la Tunisie et au Togo, ça reste mon explication personnelle", conclut Gana. I A