Plus de deux milliards de centimes ont été alloués en subvention au Widad de Boufarik (WAB) par la wilaya de Blida durant les années 2002 et 2003. C'est ce qui ressort de la séance de travail présidée par le wali de Blida relative au secteur de la jeunesse et des sports dans la commune de Boufarik. À cela s'ajoute les quinze milliards de centimes consentis pour les infrastructures sportives comme le complexe sportif de proximité, la réhabilitation de la salle Chiref et le revêtement du stade Reggaz en gazon troisième génération. Cette enveloppe financière dont a bénéficié les associations sportives de la commune de Boufarik a été dégagée des plans sectoriel et communal de développement (PSD et PCD) ainsi que du budget de la wilaya. M. Mellah Belkacem, directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya de Blida, nous dira à ce sujet : “La commune de Boufarik et plus particulièrement le WAB font l'objet d'une attention soutenue des autorités de la wilaya. Nous voulons leur donner tous les moyens pour qu'ils progressent davantage.” En outre, le WA Boufarik devait recevoir le RCB Oued Rhiou au stade Mustapha Tchaker de Blida le 25 décembre dernier. Cette rencontre s'est déroulée finalement au stade de Hadjout. M. Selmani, président du WAB, accuse le directeur de l'Opow de Blida et dira : “Le directeur du stade Tchaker a privé l'équipe de Boufarik de jouer à Blida”. De son côté, M. Benturki Azzedine, directeur de l'opow Mustapha Tchaker, nous dira document à l'appui : “J'ai reçu la veille de la rencontre, le 24 décembre, un fax de la Ligue nationale de football (LNF) m'informant du changement de la domiciliation. La direction de la LNF était motivée par le fait que l'équipe nationale espoirs devait recevoir son homologue du Ghana à Blida le lendemain. Une décision justifiée dans la mesure où il fallait préserver l'état de la pelouse qui devait abriter une rencontre officielle internationale. Par ailleurs, je ne vois pas pourquoi je priverai une équipe de football de jouer au stade de Blida”. Il semble qu'un malentendu soit à l'origine de cette polémique. M. A.