L'anarchie constatée au niveau des urgences de l'établissement public hospitalier (EPH) Mohamed-Seddik-Benyahia de Jijel et les désagréments causés ont fait réagir la direction de la santé de wilaya (DSP), qui veut mettre fin aux souffrances des malades et diminuer l'afflux des patients qui se rendent quotidiennement vers cet établissement. En effet, le directeur de la santé Nadjib Aârab a affirmé avoir trouvé la solution à ce problème. “Nous avons pris une décision concernant cet hôpital. Bientôt on ouvrira un complexe spécialisé dans la prise en charge des mamans et des enfants, où on déplacera les services pédiatrie, chirurgie pédiatrique et la maternité, dans le but d'avoir un meilleur service au niveau des urgences", a déclaré ce responsable. Cette nouvelle fera plaisir aux malades et à leurs familles qui souffrent depuis des années d'un service qui est loin d'être à la hauteur, voire médiocre. Ces derniers se sont toujours plaints de la façon dont ils sont traités au niveau de ce service. Selon eux, pour être consulté par un médecin, il faut avoir beaucoup de patience, car dans ces urgences, “rien ne presse". De leur côté, les médecins se plaignent du nombre important de malades qui affluent vers les urgences pour des simples consultations, ce qui a tant de fois provoqué des bagarres. Concernant la maternité, beaucoup de femmes qui sont sur le point d'accoucher préfèrent se rendre aux cliniques privées, même si l'accouchement coûte cher, car la maternité de l'hôpital manque de tout. Il est important de souligner que le secteur en question s'est doté, il y a quelques mois, de 160 paramédicaux dans différentes spécialités et 16 médecins spécialistes, ce qui doit normalement assurer une bonne prise en charge des malades. Notons que la DSP a bénéficié dernièrement d'une enveloppe de 44 milliards de centimes pour la construction de quatre polycliniques, dans les communes d'El-Milia, Sidi Maârouf, Sidi Abdelaziz et à la région de Tassift (commune de Taher). M S