Le geste volontaire du DSP, de deux médecins et d'un journaliste qui se sont prêtés à une démonstration en se faisant vacciner contre la grippe porcine devant les participants à une journée d'information sur cette maladie, tenue jeudi dernier, n'a pas eu l'effet incitateur souhaité sur le personnel de la santé à l'occasion du lancement de la campagne de vaccination contre la grippe A (H1N1). En dépit de la logistique mise en place pour la réussite de cette campagne, il n'a pas été constaté d'engouement dans les centres de vaccination. Victime de la gestion jugée « chaotique », pour reprendre les termes d'un médecin, de l'affaire des tests de contrôle du vaccin à l'Institut Pasteur, cette campagne semble avoir mal débuté. Les quatre centres de vaccination relevant de l'EPSP de Sidi Marouf, ainsi que celui réservé au personnel de l'EPH Bachir Mentouri d'El Milia, sont restés presque vides durant les deux premières journées de l'opération, en dépit du fait que des médicaments d'urgence aient été mis à la disposition des équipes vaccinatrices pour prendre éventuellement en charge des cas de complication ; 90 flacons de dix doses chacun, 50 pour l'EPSP de Sidi Marouf et 40 pour l'EPH d'El Milia, soit 900 prises au total, ont été mis à la disposition du personnel de santé.