Le projet Forçat, un programme d'appui à l'accès des jeunes à leur premier emploi, initié par le Pnud en collaboration avec l'Anem, a été présenté, avant-hier, à l'hôtel Belle-Vue de Skikda. Cette ville a été choisie, ainsi que trois autres wilayas, à savoir Adrar, Djelfa et Tiaret, comme wilaya-pilote pour expérimenter ce programme de création d'emplois pour les jeunes lancé dans sept pays arabes dont l'Algérie, lesquels renferment le plus grand nombre de chômeurs parmi les jeunes et pour lequel un budget global de 12 600 000 USD a été alloué. Concernant l'Algérie, ce projet appelé Forçat signé avec le Pnud est financé par le Japon pour un montant de 500 000 USD. Le principal objectif de ce projet, tel que présenté pendant cette journée d'étude, est l'autonomisation des jeunes en les préparant à s'insérer dans le monde du travail et à avoir un emploi répondant à leurs aspirations et acquérir une première expérience professionnelle. Forçat consiste, tel qu'expliqué par Farida Kebri, représentante du Pnud, à accorder un contrat de travail d'une année pour 100 jeunes primos demandeurs d'emploi au sein des associations des quatre wilayas-pilotes sélectionnées selon des critères bien déterminés dont l'équilibre régional et qui ont déjà fait auparavant l'objet d'expertises. Un contrat de travail déterminé (CDD) d'une année sera signé entre l'association et le primo demandeur qui n'a pas ou peu bénéficié d'aides publiques d'emploi dans les différents programmes Daip, Ansej, Angem, Cnac et qui sera rémunéré selon l'indice de base de la grille des salaires de la Fonction publique. Le suivi des jeunes bénéficiaires sera assuré par un comité Anem-Pnud et sera conclu par la délivrance d'une attestation de travail ou éventuellement un recrutement. A. B