22 à 25 milliards pour le DAIP. 530 milliards pour accompagner l'emploi. L'Etat met les moyens et les ressources pour créer l'emploi et lutter contre le chômage. 22 à 25 milliards pour le DAIP. 530 milliards pour accompagner l'emploi. L'Etat met les moyens et les ressources pour créer l'emploi et lutter contre le chômage. La bataille des chiffres concernant le chômage est lancée. L'ONS (Office national des statistiques) dans sa dernière livraison fait état d'un taux de 10% de la population active qui se retrouve au chômage. Un taux qui laisse septique un certains nombre d'experts de la chose économique, mais qui selon Saïd Annane, directeur de l'emploi au ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale s'explique par « le traitement économique du chômage ». Selon lui, de par le monde, il y a le traitement passif ou actif. Le ministère du Travail « travaille sur les deux », a-t-il expliqué, soulignant que son secteur, « crée des emplois adossés au secteur économique pour assurer le développement durable ». Il reste que sur ce taux de 10% de chômage avancé par l'ONS, il y a une grande proportion de jeunes entre 16 et 25 ans qui entre dans cette catégorie. Ils sont 21%, ce qui suscite une grande inquiétude et les différents dispositifs, Dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP), Ansej, Angem mis en œuvre par les autorités pour juguler le phénomène ne sont pas toujours efficaces pour lutter contre le phénomène. Les résultats sont « satisfaisants », pour le premier dispositif cité, a jugé Saïd Annane qui souligne que « les primo-demandeurs d'emploi sont accompagnés pour une période afin de s'adapter à leur emploi ». Il avance le chiffre de 20.000 demandeurs d'emploi qui ont été recrutés grâce à ce dispositif. Ils sont 8% a avoir bénéficiés de CDI (contrat à durée indéterminé), 11% au CDD (Contrat durée déterminé) et 81 au CPA (contrat préémploi). Le DAIP « commence à être assimilé par les employeurs », s'est-il réjoui, assurant que le DAIP est accompagné par des « mesures législatives et réglementaires » pour qu'il ne soit pas détourné de sa vocation initiale. Qu'en est-il des diplômés universitaires qui n'arrivent pas à décrocher un emploi dans le marché du travail ? Ils sont 120.000 universitaires diplômés qui sortent chaque année des universités algériennes grâce à la démocratisation de l'enseignement supérieur. « Il y a des files d'attentes importantes », a reconnu le directeur de l'emploi au département de Tayeb Louh. « Les diplômés des filières techniques, technologiques, management, engineering trouvent des débouches plus facilement que ceux des diplômés des filières des sciences sociales », a-t-il expliqué, soulignant que « les 12.000 DA qui leur sont alloués sont une indemnité de stage pratique qui leur permettent d'avoir une qualification pour occuper un emploi stable ». Ce stage est, selon Saïd Annane, d' « une année », et « un contrat de travail aidé ». Les différentes wilayas du pays sont-elles traitées de la même manière ? « Il n'y a aucune discrimination entre les wilayas », soutient-il, avouant cependant que « les wilayas n'ont pas le même potentiel économique », d'où, précise-t-il « le lancement des programmes spéciaux pour les wilayas des Hauts-Plateaux et du Sud ». La politique du gouvernement est « le rattrapage infrastructurel de ces régions », pour son développement, a-t-il souligné, citant les différents projets lancés avec des investissements publics dans ces régions et prophétisant que « les 200.000 PME qui vont être créées à l'horizon 2014 vont relier la dépense publique ». Dans ce cadre, il s'est félicité de la décentralisation des décisions de l'Ansej qui a permis, a-t-il affirmé « la création de 71.000 mico-entreprises », se réjouissant que « l'entreuprenariat a gagné les jeunes ». La bataille des chiffres concernant le chômage est lancée. L'ONS (Office national des statistiques) dans sa dernière livraison fait état d'un taux de 10% de la population active qui se retrouve au chômage. Un taux qui laisse septique un certains nombre d'experts de la chose économique, mais qui selon Saïd Annane, directeur de l'emploi au ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale s'explique par « le traitement économique du chômage ». Selon lui, de par le monde, il y a le traitement passif ou actif. Le ministère du Travail « travaille sur les deux », a-t-il expliqué, soulignant que son secteur, « crée des emplois adossés au secteur économique pour assurer le développement durable ». Il reste que sur ce taux de 10% de chômage avancé par l'ONS, il y a une grande proportion de jeunes entre 16 et 25 ans qui entre dans cette catégorie. Ils sont 21%, ce qui suscite une grande inquiétude et les différents dispositifs, Dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP), Ansej, Angem mis en œuvre par les autorités pour juguler le phénomène ne sont pas toujours efficaces pour lutter contre le phénomène. Les résultats sont « satisfaisants », pour le premier dispositif cité, a jugé Saïd Annane qui souligne que « les primo-demandeurs d'emploi sont accompagnés pour une période afin de s'adapter à leur emploi ». Il avance le chiffre de 20.000 demandeurs d'emploi qui ont été recrutés grâce à ce dispositif. Ils sont 8% a avoir bénéficiés de CDI (contrat à durée indéterminé), 11% au CDD (Contrat durée déterminé) et 81 au CPA (contrat préémploi). Le DAIP « commence à être assimilé par les employeurs », s'est-il réjoui, assurant que le DAIP est accompagné par des « mesures législatives et réglementaires » pour qu'il ne soit pas détourné de sa vocation initiale. Qu'en est-il des diplômés universitaires qui n'arrivent pas à décrocher un emploi dans le marché du travail ? Ils sont 120.000 universitaires diplômés qui sortent chaque année des universités algériennes grâce à la démocratisation de l'enseignement supérieur. « Il y a des files d'attentes importantes », a reconnu le directeur de l'emploi au département de Tayeb Louh. « Les diplômés des filières techniques, technologiques, management, engineering trouvent des débouches plus facilement que ceux des diplômés des filières des sciences sociales », a-t-il expliqué, soulignant que « les 12.000 DA qui leur sont alloués sont une indemnité de stage pratique qui leur permettent d'avoir une qualification pour occuper un emploi stable ». Ce stage est, selon Saïd Annane, d' « une année », et « un contrat de travail aidé ». Les différentes wilayas du pays sont-elles traitées de la même manière ? « Il n'y a aucune discrimination entre les wilayas », soutient-il, avouant cependant que « les wilayas n'ont pas le même potentiel économique », d'où, précise-t-il « le lancement des programmes spéciaux pour les wilayas des Hauts-Plateaux et du Sud ». La politique du gouvernement est « le rattrapage infrastructurel de ces régions », pour son développement, a-t-il souligné, citant les différents projets lancés avec des investissements publics dans ces régions et prophétisant que « les 200.000 PME qui vont être créées à l'horizon 2014 vont relier la dépense publique ». Dans ce cadre, il s'est félicité de la décentralisation des décisions de l'Ansej qui a permis, a-t-il affirmé « la création de 71.000 mico-entreprises », se réjouissant que « l'entreuprenariat a gagné les jeunes ».