Deux clans de la capitale de la Saoura se livrent une rude bataille pour le contrôle des comités de soutien à la candidature du président. Dans les deux camps, on retrouve des femmes et des hommes dont les convictions politiques sont aux antipodes les unes des autres. Au moment où le FFS s'est retiré de la course à l'élection présidentielle du printemps 2004, le chef de bureau de cette formation a démissionné de son parti pour rejoindre l'Union nationale des associations et comités de soutien au président Abdelaziz Bouteflika. Ce désormais ex-responsable du FFS justifie sa décision par sa volonté de sensibiliser l'opinion locale sur la nécessité de demander à M. Bouteflika de briguer un second mandat. Même d'anciens militants du FIS dissous se sont mis de la partie et côtoient quotidiennement d'autres personnes se proclamant du courant moderniste et anti-intégriste.