Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, en marge de sa visite, le week-end dernier à Tamanrasset, a révélé que “des rapports nous sont parvenus de l'IGF portant de graves accusations contre d'anciens responsables de la FAHB couvrant la période 2009-2012, pour gestion non conforme à la loi, notamment pour ce qui est des finances de l'Etat", précisant que “les mesures qui s'imposent seront prises après réception du rapport final". Avec une déclaration pareille, Tahmi prépare-t-il en fait le terrain à une éventuelle invalidation de la candidature de l'ancien président de la FAHB, Djaâfar Aït Mouloud, qui a présidé la FAHB durant cette période, aux prochaines élections de la fédération de handball ? Sachant que c'est en raison de ce point précis que, le mois de mars dernier, l'IHF a annulé les dernières élections qui ont porté Aziz Derouaz à la présidence, le MJS est désormais dans l'obligation de rendre public le document de l'IGF, saisir à ce sujet Aït Mouloud pour lui permettre de se défendre et recourir en fin à la justcice pour faire toute la lumière sur cette affaire. Pour l'IHF, le MJS ne peut pas se baser sur des accusations portées dans un simple rapport pour déclarer une nouvelle fois Aït Mouloud inéligible. Seule la justice est en mesure de condamner l'intéressé qui reste donc innocent jusqu'à une éventuelle condamnation. Le MJS serait donc bien inspiré de ne pas se tromper de démarche une nouvelle fois, et bafouer le sacro-saint principe de la présomption d'innocence juste pour barrer la route à Aït Mouloud. Pour rappel, l'IHF a adressé une correspondance au Comité olympique algérien (COA) dans laquelle elle l'informe qu'elle ne reconnaîtra pas le nouveau bureau fédéral de la FAHB, présidé par M. Derouaz, élu le 14 mars dernier, accordant un délai de 3 mois à la fédération algérienne pour organiser une nouvelle assemblée générale élective (AGE). L'instance internationale, présidée par l'Egyptien Hassen Moustafa, a menacé la FAHB de “sanctions" dans le cas où elle ne se plierait pas à ses directives. Par ailleurs, on croit savoir d'une source bien informée que le président de la CAHB, à savoir le Béninois Aremou Mansourou, et un représentant de l'IHF qui devront composer le groupe de travail en compagnie d'un représentant du COA et de la FAHB atterriront cette semaine à Alger afin de débuter l'opération de mise en conformité des statuts de la FAHB avec ceux de l'instance internationale (IHF), avant de provoquer une assemblée générale ordinaire. S. M. Nom Adresse email