Finalement, le coach français de la formation tunisienne de l'Etoile du Sahel, Denis Lavagne, n'entraînera pas cette année la JS Kabylie. Cette information a été donnée hier en direct sur les ondes de la Chaîne 3 par le président de la JSK, Mohand-Chérif Hannachi. “Après quelques contacts avec M. Lavagne, ce dernier a finalement décidé de rester à la barre technique de l'Etoile du Sahel et nous allons donc exploiter d'autres pistes et étudier d'autres CV pour trouver un autre entraîneur qui sera certainement de nationalité étrangère", a déclaré le président de la JSK qui semblait quelque peu contrarié par cette nouvelle donne dans la mesure où M. Lavagne avait bel et bien donné son accord de principe aux dirigeants de la JSK pour négocier en fin de saison tout en leur précisant que le challenge était intéressant et que son contrat avec la formation de Sousse prenant fin en juin 2013. Le problème est de savoir si M. Lavagne a exploité ces contacts avec la JSK pour monter les enchères avec son actuel club employeur avec la perspective de renouveler en force son contrat – ce qui est monnaie courante dans le monde du football-business — ou, au contraire, ce sont les dirigeants de l'Etoile du Sahel qui ont été alertés par cette offre de la JSK et qui ont tout fait pour garder leur coach français surtout que l'ESS joue actuellement les premiers rôles dans le play-off du championnat national tunisien. D'ailleurs, lors du match de barrage de la Coupe de la CAF JSM Béjaïa-ES Sahel joué la semaine passée à Béjaïa, le président du club tunisien avait déclaré publiquement que Denis Lavagne a signé un contrat jusqu'en 2015 au profit de l'Etoile ! Et si la JSK a donc décidé de fermer définitivement “le feuilleton Lavagne", l'heure est donc à la recherche de l'oiseau rare encore que les candidatures d'entraîneurs étrangers s'entassent depuis quelque temps déjà sur le bureau du président Hannachi. Ceci dit, le président de la JSK a profité de son intervention hier dans l'émission hebdomadaire “Football Magazine" animée par Maâmar Djebbour pour dénoncer “la politique des deux poids et deux mesures" constatée depuis l'année dernière dans le soutien financier de certains clubs professionnels et la marginalisation d'autres clubs algériens. “Ce n'est pas normal que la Sonatrach qui est une société nationale prenne en charge quatre clubs de la Ligue 1 et que les douze autres ont été totalement ignorés. Nous sommes tous des Algériens et nous avons droit aux mêmes égards surtout que la JSK a toujours défendu honorablement les couleurs algériennes à l'échelle internationale", dira Hannachi. Mahfoud Kerbadj, le président de la LFP, qui était l'invité de cette émission-bilan de fin de saison, a tenu à rassurer le président Hannachi en lui précisant que “la JSK ne sera pas oubliée !", ce à quoi le président de la JSK rétorquera qu'“il n'y pas que la JSK qui doit être prise en charge par une société nationale mais tous les clubs de l'élite doivent être sérieusement soutenus pour faire avancer le football algérien surtout en ouvrant de véritables centres de formation". C'est dire que le président de la JSK a tenu, une fois de plus, à tirer la sonnette d'alarme tout en précisant que “malheureusement, il n'y a pas de société domiciliée dans la wilaya de Tizi Ouzou qui est capable de prendre en charge un club de la dimension de la JSK !". M H Nom Adresse email