À la différence de Bouteflika qui se suffisait généralement d'un tour expéditif au pavillon d'honneur, juste pour assumer sa mission protocolaire, Sellal a pris tout son temps pour visiter presque la totalité des pavillons accueillant cette édition de la FIA. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui s'est substitué depuis déjà quelques mois au président de la République, a eu à inaugurer, hier, la 46e édition de la Foire internationale d'Alger (FIA). Outre la série de visites qu'il avait effectuées dans plusieurs wilayas, cette tâche, qui était exclusivement réservée au président Bouteflika, est le deuxième rendez-vous de cette taille, accompli par M. Sellal, après la remise de la dernière Coupe d'Algérie, remportée par l'USMA. Comme lors de toutes ses sorties sur le terrain, le Premier ministre était accompagné de presque tous les membres du gouvernement. Etaient également présents de hauts responsables et autres représentants du corps diplomatique accrédité à Alger à ce rendez-vous économique, devenu au fil des années la mecque des entreprises nationales et étrangères. Une évidence : le “ratage" de ce rendez-vous, pour la première fois depuis 1999, par le président Bouteflika est dû à son incapacité physique. Bouteflika, rappelons-le, a été hospitalisé le 27 avril dernier à l'hôpital français du Val-de-Grâce qu'il a quitté récemment pour être admis dans une maison de convalescence aux Invalides, toujours en France. Donc, nul besoin de s'interroger sur le fait que ce soit Sellal qui procède à l'inauguration de la présente édition de la FIA. À la différence de Bouteflika qui se suffisait généralement d'un tour expéditif au pavillon d'honneur, juste pour assumer sa mission protocolaire, Sellal a pris tout son temps pour visiter presque la totalité des pavillons accueillant cette édition de la FIA. Sellal aura néanmoins respecté la loi de l'omerta souvent imposée par Bouteflika dans ce genre de rendez-vous. En effet, Sellal n'a pas fait la moindre déclaration à cette occasion. Placée sous le signe du “renouveau économique", cette 46e édition de la FIA enregistre la participation de 945 entreprises d'ici activant dans les domaines tous azimuts. Son objectif : “Focaliser sur les opportunités de partenariat économique multiforme entre les opérateurs économiques (privé-public et nationaux et étrangers)", pour reprendre les propos du ministre du Commerce, Mustapha Benbada. Elles sont exactement 536 entreprises étrangères représentées, issues d'une trentaine de pays des différents continents, à participer à cette édition. Pour la première fois de son histoire, l'invité d'honneur de la FIA est cette fois-ci africain, le Cameroun en l'occurrence. La FIA, qui reste un rendez-vous d'affaires incontournable pour les petites et moyennes entreprises (PME), à la recherche de nouveaux marchés, aura, par ailleurs, drainé plusieurs entreprises étrangères qui participent à titre individuel. Comme chaque année, cette foire d'une semaine, qui va durer jusqu'au 4 juin, est faite pour permettre des échanges importants pour les professionnels. L'objectif des opérateurs, les étrangers notamment, étant d'établir d'éventuels nouveaux partenariats, mais aussi et surtout de tenter de dénicher des parts du marché algérien qui devient de plus en plus attractif. F A Nom Adresse email