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“Le peuple attend avec impatience le départ des Américains�
Cheikh Ala-U-Eddine Al-Hakim, porte-parole de L’ayatollah Al-Hakim, à Liberté
En Irak Mustapha Benfodil
Publié dans
Liberté
le 03 - 02 - 2004
Le cheikh Ala-u-Eddine Al-Hakim est le fils du grand ayatollah Mohammed Saeed Atabatibaïe Al-Hakim, l’un des plus éminents savants du monde chiite. Il est également un parent de l’ayatollah Mohammed Baqer Al-Hakim qui avait péri dans l’attentat de Najaf le 30 août 2003. Dans cet entretien, il nous livre le point de vue de la “hawza� qu’il représente sur la situation en Irak.
Liberté : Cheikh Ala-u-Eddine, quelle est la position chiite dominante actuelle à l’égard de l’occupation américaine de l’Irak ?
Le cheikh Ala-u-Eddine Al-Hakim : Il est évident que les Américains sont une armée d’occupation et il ne se trouve pas un seul musulman sensé ou un homme doué de raison qui accepte cet état de fait. J’en veux pour preuve que notre “marjaîya� qui est pour nous, chiites, la plus haute autorité sur terre, n’a pas eu de rencontre à ce jour avec le moindre officiel américain. Les responsables américains ont insisté pour avoir une entrevue avec les hauts dignitaires chiites mais nos “marjaîyate� ont décliné.
Pour quelle raison ?
Nous sommes une autorité religieuse. Nous ne pouvons pas traiter avec un occupant, encore moins un mécréant. Même pour une simple rencontre de courtoisie, nous sommes contre.
Pourtant, les “marjaîyate� chiites n’ont pas jugé opportun de promulguer une fatwa décrétant le djihad contre l’envahisseur. Comment expliquez-vous cette attitude ambivalente ?
Le djihad est une obligation religieuse, et seul le savant est à même de juger de son opportunité. C’est lui qui diagnostique si les conditions sont réunies pour décréter le djihad ou non. En l’absence d’une fatwa légale émanant de notre plus haute autorité théologique, le djihad n’est guère à l’ordre du jour.
D’aucuns affirment que le sud chiite était globalement favorable à l’occupation américaine, mais qu’avec la détérioration des conditions de vie et l’absence de perspectives, les relations entre les chiites et les Américains se sont dégradées. Qu’en pensez-vous ?
Non, ce n’est pas vrai. Depuis le premier jour, nous avons refusé l’occupation américaine. Le peuple attend avec impatience le transfert de la souveraineté aux Irakiens. Socialement, les Américains étaient rejetés, et nul ne voulait traiter avec eux, même si, en apparence, ils sont venus en libérateurs et nous ont débarrassés de Saddam Hussein. Je sais de quoi je parle pour avoir vécu ces événements de près. Quand les Américains sont entrés à Najaf, ils étaient traités comme des étrangers.
Toujours est-il qu’à Najaf, il y a moins de tension qu’à Bagdad. Il n’y a jamais eu d’attentat anti-américain ou quelque chose du genre que je sache en pays chiite…
La “hawza� ne cherche pas à chasser la coalition par des moyens violents. Mais comme nous sommes garants des intérêts de notre peuple, nous sommes tenus de faire en sorte que la coalition n’agisse pas à sa guise, et qu’elle fasse des choses qui soient conformes à la culture de ce pays. Ceci étant, il se trouve que les gens, spontanément, sont parvenus à un accord avec les Américains qui consiste à les empêcher d’entrer dans l’enceinte sacrée de la ville, ce qui a permis de réduire les tensions entre le peuple et l’envahisseur. Le jour où les Américains sont arrivés, les gens se sont couchés sur la chaussée pour leur interdire l’accès à nos lieux saints. Après, les choses se sont arrangées d’une façon naturelle.
Après l’assassinat de votre oncle Mohammed Baqer Al-Hakim, vous n’avez pas eu peur pour votre sécurité ?
C’est clair. À ce jour, il y a un sentiment d’insécurité qui persiste car il n’y pas d’institution tenue d’assurer la sécurité. Nous vivons dans un état de tension permanent. Tout récemment, l’un de mes enfants a découvert une bombe à l’intérieur de son école. Cette bombe ciblait de simples écoliers, c’est vous dire. Donc, nous assurons notre propre sécurité, avec nos propres moyens. Il n’existe aucune force organisée qui veille sur notre sécurité.
Qui accusez-vous de l’assassinat de votre oncle ?
Il y a les résidus du régime de Saddam. Il y a aussi certains radicaux ennemis des chiites qui entretiennent de l’animosité envers les chiites, et qui considèrent comme licite l’agression contre la communauté chiite. Ils tuent les chiites et tiennent cela pour un devoir sacré. L’assassinat de Sayyed Baqer s’est produit dans le lieu le plus sacré de la ville, dans un quartier peuplé de civils, à l’heure de la prière du vendredi, une heure où la place est noire de monde.
On a déploré officiellement 90 morts…
Il y a eu en vérité bien plus que ce chiffre. Certaines familles n’ont pas retrouvé les corps de leurs enfants tant ils étaient déchiquetés. Sayyed Baqer lui-même a été réduit en morceaux épars et nous n’avons pas retrouvé son corps.
Malgré une telle provocation, vous avez campé sur votre position pacifiste, comment expliquez-vous cela ? Certains observateurs prévoyaient un soulèvement chiite à la suite de cette agression…
D’abord, il faut noter que les Américains n’étaient pas les exécutants directs de cet attentat. Les parties directement impliquées dans ce crime sont les résidus du régime ainsi que des groupes extrémistes radicaux qui ont déclaré la guerre à la communauté chiite, traitant les chiites d’impies.
Vous faites allusion à ceux qu’on appelle les “wahhabites� ?
Je ne voudrais pas nommer ces groupes pour ne pas attiser la “fitna�. Mais je dis qu’il y a des factions qui taxent les autres d’apostasie avec une légèreté déconcertante et considèrent cela comme une action sacrée. Sans doute que vous, en Algérie, qui avez souffert de l’extrémisme religieux, me comprendrez parfaitement.
Quelle est votre opinion concernant le transfert du pouvoir aux Irakiens ? Comment votre “hawza� voit-elle cette opération ?
Le transfert du pouvoir aux Irakiens doit se baser essentiellement sur la préservation de notre identité religieuse. Nous n’accepterons jamais de voir notre pays gouverné selon des valeurs occidentales et des modes importées. Cela, nous le refusons catégoriquement. Le peuple lui-même rejette cela. Quand vous allez à Bagdad, vous constatez de vous-même que la plupart des femmes portent le hidjab, et que le nombre des mosquées a augmenté d’une façon très sensible. Les gens sont allés d’eux-mêmes construire des mosquées. Ils n’ont pas construit des bars. Donc, il est inadmissible que l’identité religieuse de notre peuple soit profanée.
Quelles sont, en l’occurrence, vos revendications constitutionnelles ?
Comme je viens de le dire, le plus important, c’est de ne pas perdre notre identité religieuse. Il faut que l’État soit islamique. La Constitution doit être écrite de manière à ne pas créer de problèmes au peuple. Si les grandes lignes de cette Constitution sont importées de l’étranger, il va se produire inévitablement une rupture avec le peuple et sa culture. La Constitution sera dans ce cas-là une source de tensions alors que nous la désirons source de dénouement de nos crises. Ce pays doit être bâti sur des lois solides qui s’appliqueront à tout le monde, et que tous seront tenus de respecter. Si ces lois ne s’inspirent pas de notre culture et de nos valeurs, comment voulez-vous que les gens les respectent ?
Comment voyez-vous le partage du pouvoir avec les sunnites ?
Nous n’avons aucun problème avec les sunnites. Certes, nous avons beaucoup souffert des exactions des sunnites qui étaient au pouvoir. Mais pour ce qui est des sunnites du peuple, nous n’avons aucun problème avec eux. Pour vous citer un fait qui m’est personnellement arrivé, à la mosquée Al-Kadhim à Bagdad, un jour, un sunnite était venu quérir mon avis sur une question de jurisprudence. Et cela m’est arrivé plusieurs fois par la suite. C’est un conflit provoqué par des officines locales et étrangères. Nous avons toujours vécu avec un mélange sunnites-chiites. À l’école, vous avez le maître sunnite et les élèves chiites ou bien l’inverse. Même chose dans les affaires maritales. Il y a toujours eu des mariages mixtes entre les deux communautés.
Que vous inspire l’idée d’un État fédéral en Irak comme le revendiquent les Kurdes ?
Nous voulons un Irak uni et solidaire. Nous voulons que le peuple décide seul de son destin et que personne ne décide à sa place.
Les États-Unis ont exprimé des appréhensions quant à une “iranisation� de l’Irak chiite. Quelles sont vos relations avec
l’Iran
?
Nous entretenons de bonnes relations avec tous les musulmans, qu’ils soient sunnites ou chiites. Il faut savoir que la “marjaîya� religieuse en
Iran
découle de celle de l’Irak, spécialement de Najaf. Même leur cheikh Abdelkrim Al Haeri, qui a fondé la “hawza� de Qom il y a près d’un siècle, a étudié ici, à Najaf. Najaf est la “hawza� mère. Et puis Khomeiny était exilé ici.
Aspirez-vous à instaurer une république islamique en Irak ?
La “hawza� ne cherche pas à prendre le pouvoir. Notre objectif est de veiller sur les intérêts des gens et de les protéger des abus de pouvoir. La “hawza� est un refuge pour solutionner des problèmes et non pas une source à problèmes. Sous l’occupation britannique, les “marjaâ� se sont dressés face à cette occupation et on mené la révolution de 1920. Mais après la constitution de l’État irakien, les imams se sont retirés de la politique pour s’occuper des problèmes sociaux. La “hawza� n’aspire donc pas à jouer un rôle politique au sens occidental du terme. En Occident, celui qui a la force a le pouvoir, et l’utilise pour servir ses propres intérêts, qu’il s’agisse d’un commerçant, d’un homme politique, d’un journaliste… Chez nous, ça ne se passe pas comme ça. La “marjaîya� chiite, elle, utilise son pouvoir pour l’intérêt général. C’est un fait inhabituel. Nos chefs religieux perçoivent des sommes astronomiques d’argent mais il n’en gardent que très peu pour eux. Le reste, ils le dépensent dans des œuvres d’intérêt général. Leur crainte est que la force ne soit pas utilisée dans l’intérêt général.
Comment était la “hawza� du temps de l’ancien régime ?
La “hawza� sous Saddam était réprimée. Moi-même, j’ai été emprisonné, de même que mon père, mes frères, mes oncles, mes cousins. Le plus jeune avait 14 ans, et le plus âgé 70 ans. Toute notre famille a été persécutée par les “moukhabarate�, et nous étions constamment sous résidence surveillée.
Comment voyez-vous le jugement de Saddam ?
Il n’y a qu’à voir les hécatombes qu’il a laissées pour accabler Saddam. En 1991, après l’Intifada de chaâbane, l’armée irakienne a investi la ville et a raflé les gens dans les rues. Ils disaient que celui qui se rendrait à l’hôtel Essalam serait amnistié. En fait, c’était un piège. Car une fois qu’ils se rendaient, ils étaient battus et torturés puis exécutés et enterrés dans des fosses communes. Ils ont été dispersés entre Najaf, Karbala et Hilla. Dans la foulée, ils ont embarqué mon oncle maternel qui avait 80 ans. C’était un vieux sans histoires ; il n’avait rien à voir avec l’Intifada. À ce jour, nous ne savons même pas où est-ce qu’il a été enterré.
M. B.
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