Las d'attendre vainement que le P-DG de la SSPA-MCO daigne répondre à ses attentes et lui octroyer, ne serait-ce qu'une partie de son dû, le milieu de terrain centrafricain Eudes Dagoulo a donné un ultimatum de soixante-douze heures à l'actuelle direction mouloudéenne, sous peine de saisir officiellement la CRL en vue d'obtenir sa libération. “Le club me doit cinq mois de salaire. Je n'ai pas d'argent et j'attends désespérément qu'on régularise ma situation financière. Ces gens doivent comprendre que je suis un étranger qui subvient aux besoins de toute une famille. Je dois quitter Oran vendredi pour répondre favorablement aux convocations de ma sélection nationale, et figurez-vous que je n'ai même pas de quoi me payer un billet d'avion via le Maroc. Les supporters du club qui m'ont toujours témoigné de l'affection mais aussi et surtout ceux qui dirigent le MCO doivent comprendre ma situation et se mettre à ma place. Je ne fais pas de chantage, je veux juste rentrer chez moi, en Centrafrique, avec de quoi faire manger mes proches. Je ne vais tout de même leur dire : patientez jusqu'à ce que Naftal rachète officiellement le club pour que je puisse subvenir à vos besoins ! C'est insensé. Que ceux donc qui dirigent et qui président ce club me payent. C'est pour cela que j'ai décidé de ne pas patienter au-delà de jeudi. Si d'ici là je ne perçois pas mes cinq mois de salaire, je saisirai officiellement la FAF par le biais de la CRL afin que je puisse, au moins, bénéficier d'un bon de sortie. Si on ne me paye pas, qu'on me délivre au moins ma lettre de libération pour que je signe ailleurs et que je puisse payer à ma famille ce dont elle a besoin. Je le dis et je le répète : ce n'est pas du chantage ! C'est juste mon droit le plus absolu", pestera Dagoulo, qui “compte sur un geste de Youssef Djebbari, le seul dirigeant qui s'est inquiété de mon cas et a demandé de mes nouvelles pour pouvoir payer le billet d'avion du retour". Comme Dagoulo, ils sont nombreux les sociétaires de l'équipe professionnelle du MCO à compter les jours et les semaines en attendant d'être payés. Il faut savoir que, conformément aux statuts de la FIFA, un joueur qui ne perçoit pas plus de trois mois salaire a le droit de saisir la fédération nationale pour demander réparation et réclamer sa lettre de libération. Une pratique sur laquelle FAF et la LFP devraient insister plus souvent, afin de régler les multiples contentieux entre les joueurs et les clubs en raison justement des salaires impayés. R B Nom Adresse email