Aux informations circulant de bouche à oreille entre les initiés aux coulisses oranaises du Mouloudia et faisant état de l'intention des actuels responsables de la SSPA, Larbi Abdelilah, le P-DG, et Hassan Kalaïdji, le DG, de se retirer des affaires du club, beaucoup de supporters ont opposé sèchement un niet catégorique. “Ils n'iront nulle part ! N'est-ce pas eux qui ont tout fait pour évincer Youssef Djebbari avant même le coup d'envoi de la saison pour présider une équipe toute prête ? N'est-ce pas eux qui ont engagé des batailles judiciaires pour disposer, comme bon leur semble, des comptes bancaires de la SSPA-MCO de façon à gérer à leur guise les rentrées d'argent entre subventions étatiques et allocations de sponsoring ? Ils ont mené le club à sa perte, et maintenant ils veulent s'enfuir, à l'instar de ce qu'ils ont fait la saison dernière, et se cacher comme si de rien n'était pour sauver leur peau et laisser le MCO rétrograder après l'avoir mené au bord du précipice vers la Ligue 2 ! Eh bien, non ! Nous refusons catégoriquement ! Abdelilah et Kalaïdji doivent assumer les conséquences de leurs actes ! Ils chantaient après avoir mis main basse sur le MCO ? Eh bien, qu'ils dansent maintenant !", soulignait, bouillonnant de colère, un inconditionnel des Rouge et Blanc, médecin de son état, à l'issue de la lourde défaite à Sétif face à l'Entente. Le fait d'avoir “oublié" de verser les arriérés de salaires au milieu de terrain et meilleur buteur de l'équipe, le Centrafricain Eudes Dagoulo et “l'omission" faite de téléphoner au centre-avant burkinabé Saïdo Sandaogo pour l'informer qu'il a été convoqué par l'entraîneur pour le déplacement à Sétif sont, à ce sujet, deux fautes graves, administrativement parlant, qui ont privé le MCO de deux éléments importants de son effectif et que les supporters ont directement imputé aux actuels dirigeants. Cela a d'ailleurs électrisé encore plus qu'elle ne l'était l'ambiance du côté d'El-Hamri, à quelques jours seulement de la réception de l'ASO Chlef en 1/8 de finale de la coupe d'Algérie, dans un choc qui se jouera dans l'exigu Habib-Bouakeul, avec un énorme dispositif sécuritaire pour parer à tout dérapage dont le MCO et la ville d'Oran n'ont aucunement besoin. Mais de cela, ceux qui président actuellement aux destinées du Mouloudia ne semblent pas vraiment conscients, eux qui piaffent d'impatience à l'approche du versement des 4,5 milliards de centimes promis par le MJS...