Annaba est passée à l'heure d'été sans transition cette année et sans vraiment offrir quelque chose de nouveau aux estivants, bien que la nouvelle équipe à la tête de l'APC ait mis les bouchées doubles et quelque retard rien que pour cela. La saison estivale 2013 n'a, en effet, été inaugurée que jeudi dernier alors que la traditionnelle cérémonie d'ouverture était prévue une semaine avant. Il n'empêche que les habitants de la ville de même que de nombreux visiteurs n'ont pas attendu le feu vert officiel pour se jeter à l'eau. Il faut signaler que les 20 plages autorisées à la baignade, à travers toute la wilaya, sont sous contrôle depuis le début du mois de juin. Des sources proches de ce corps indiquent que 200 éléments de la Protection civile entre maîtres-nageurs et plongeurs ont été chargés de la sécurité des estivants. Ces mêmes sources ajoutent que ledit dispositif de sécurité et de surveillance des plages mis en place comprend cinq ambulances et six embarcations pneumatiques prêtes à intervenir à n'importe quel moment de la journée. S'agissant du maintien de la propreté des plages, des bacs à ordures ont été mis à la disposition des estivants dans le but d'éviter les dépôts anarchiques des déchets et la détérioration du cadre de vie. Ces préparatifs ont concerné principalement les communes côtières de la ville de Annaba, Séraïdi et Chétaïbi. Les APC concernées ont annoncé la suppression, cette année, du recours à la concession des plages, et ce, sur décision express du wali, en réservant toutefois des espaces aux jeunes qui se proposeraient d'assurer des services aux baigneurs. Ceci au plan théorique seulement, car dans la réalité, les mêmes gros bras ont outrageusement pris possession des principales plages de la ville chef-lieu et forcent quiconque s'aventure à y mettre les pieds à passer à la caisse, que ce soit pour stationner son véhicule ou pour fouler le sable. Effrontés et souvent menaçants, les squatters vous répondent que ces espaces leur sont acquis et qu'ils sont prêts à en découdre avec l'autorité s'il le fallait pour continuer à exploiter les lieux. La même attitude de défi est observée par les "propriétaires autoproclamés des plages" comme on les désigne ici, que ce soit à Fellah-Rachid, Rizzi-Amor, La Caroube, Refès Zahouane, Belvedère ou encore à Aïn Achir, qui sont les plus fréquentées en ces premiers jours de fortes chaleurs. Les habitants de la ville, écœurés par la récurrence de ce phénomène honteux, estiment qu'il est plus que nécessaire de faire appliquer les décisions prises, si on compte sérieusement mettre les plages à disposition d'ici le grand rush, qui ne saurait tarder. Une initiative louable est à mettre à l'actif de la direction du commerce locale qui a entrepris une véritable campagne de sensibilisation et de prévention contre les intoxications alimentaires à travers les communes côtières de la wilaya, ceci dans le but d'assurer la protection du consommateur durant cette saison estivale. Au niveau de la direction en question on informe que plusieurs cadres issus des différentes structures de la wilaya, entre autres la santé et la population, l'action sociale, la pêche et le tourisme, ont procédé et procèdent encore à des inspections sur la conformité et la qualité des produits proposés au consommateur. Une attention particulière est portée sur les produits sensibles, tels que les laits et dérivés, les boissons, les glaces, les viandes blanches et rouges, ainsi que les aliments proposés dans les restaurants, fast-foods, rôtisseries et autres. A. A Nom Adresse email