La photo montre le président de la Bolivie, Evo Morales, attendant seul, pendant la nuit de mardi mercredi, dans l'aéroport de Vienne qu'il puisse rejoindre son pays. Il a été bloqué pendant 13 heures sur place pour des motifs rocambolesques. De retour de la Russie, l'avion qui le transportait a du atterrir à Vienne après que la France et le Portugal lui aient refusé le survol de leur espace aérien. Il s'agirait des soupçons des autorités de ces deux derniers pays européens sur la présence de Edward Snowdon à l'origine du scandale Prism et qui est très recherché par les Etats Unis. Réagissant à cette "mésaventure", Evo Morales a affirmé que c'était une « provocation envers la Bolivie et toute l'Amérique latine ». Sur les soupçons de présence de l'Américain Edward Snowden dans l'avion présidentiel, le président a ajouté « Nous ne savons pas qui a inventé ce gros mensonge, mais quelqu'un cherche à nuire à notre pays». Le ministre bolivien des Affaires étrangères, David Choquehuanca, accuse les deux pays européens d'avoir mis en danger le président « La France et le Portugal devront nous expliquer pourquoi ils ont annulé en plein vol l'autorisation de survoler leurs territoires». Les autorités autrichiennes de leurs côté ont indiqué qu'il n y avait pas de trace de Edward Snowdon. Le ministère des Affaires étrangères autrichien a assuré tôt ce mercredi matin que Snowden n'était pas à bord. Michael Spindelegger, le ministre des Affaires étrangères, a même précisé que ses équipes avaient fouillé l'avion. R.W/LIBERTE Nom Adresse email