Les adversaires républicains de Barack Obama au Congrès l'ont exhorté à ne pas perdre de vue la mission première du renseignement. "La transparence est importante, mais la Maison-Blanche doit dire que la réforme ne compromettra pas l'intégrité" des programmes de surveillance, a expliqué Brendan Buck, porte-parole du président de la Chambre des représentants John Boehner. De son côté, l'Association de défense des libertés sur Internet CDT a salué la "première étape cruciale vers un dialogue démocratique nécessaire de longue date" franchie par M. Obama, tout en appelant le Congrès à agir sans tarder "pour mettre fin à la collecte en masse des données téléphoniques des Américains". Pour rappel, la révélation du programme de surveillance d'Internet, baptisé Prism, a ulcéré de nombreux pays alliés des Etats-Unis, notamment l'Allemagne. Ainsi, le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov a assuré depuis l'ambassade de Russie à Washington qu'il n'y avait "pas de guerre froide" avec les Etats-Unis, une expression employée par Barack Obama. Il a affirmé aussi que l'affaire Snowden ne pesait pas sur la relation des deux pays. "Il est clair que l'on ne peut pas s'attendre à une guerre froide" entre Washington et Moscou, a déclaré Sergei Lavrov, via un traducteur, ajoutant que le "dossier Snowden n'affecte pas les grandes lignes de la relation". R. I./Agences Nom Adresse email