Parce que la décision de réactiver le FLN et le Rnd, mis en hibernation et privés de têtes, n'a pas été encore prise, les tentatives des protagonistes de se placer aux premiers rangs se multiplient. Et faute d'un arbitre sur le terrain, tous les coups semblent permis, à commencer par des déballages que l'on gère habituellement en interne. Les accusations fusant de toutes parts, les militants découvrent que ceux qu'ils ont portés à des postes de grande responsabilité sont, pour la majorité, des opportunistes et des gagne-petit. Ce triste tableau étalé tous les jours sur la place publique n'est pas fait pour redorer des lambris où le stuc a remplacé le marbre et où le poids de la chekara a effacé les voix des militants. Mises en évidence, au début, par ceux qui se disaient être les redresseurs, les divergences, au départ idéologiques et politiques, sont tombées au niveau de caniveau et du people. À se demander si ces opérations de sabordement qui visent deux partis importants dans la cartographie politique que le pouvoir a tracé à son effigie et à son maintien n'obéissent pas à une stratégie de passage à vide, dans l'attente d'un avenir que ce même pouvoir n'a pas encore dessiné les contours. En somme, créer des dissensions au sein de ces deux partis qui ont toujours fonctionné comme du papier à musique pour les occuper jusqu'au moment voulu où ils seront rappelés à l'ordre pour partir en ordre serré derrière le candidat choisi. Ils joueront encore le rôle de plateaux d'or qui supporteront un homme en mettant à sa disposition, sans rechigner et sans demander d'explications, leurs logistiques, leurs relais et leur professionnalisme dans l'art de la propagande. Dans les autres camps des partis politiques, le temps est à l'attente "bon enfant" pensant avoir le temps avec eux du fait des soubresauts qui convulsent les deux grands partis. Il est vrai que chacun attend l'apparition de l'arbitre sur le terrain pour entamer le match d'avril 2014, mais chacun semble oublier qu'en politique, "il faut partir à temps" pour ne pas avoir de regrets et imputer la défaite aux autres, comme il est de coutume O. A [email protected] Nom Adresse email