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Le vent de l'été 62e partie
Publié dans Liberté le 25 - 08 - 2013

Résumé : La nuit fut longue pour Nacéra et sa famille, qui attendait que Maïssa sorte du bloc opératoire. Lyes n'avait pas donné signe de vie. L'opération est réussie et le médecin rassura la famille. Tout le monde rentre donc pour se reposer. Mais au matin, la belle-mère de Maïssa se pointe et fait un scandale.
Nacéra tendit son index et désigne la sortie :
- Dehors, ou j'appelle la police...
- Tu ne peux pas faire ça...
- Penses-tu... ?
La vieille femme s'évente avec un mouchoir avant de hocher la tête :
- Tu en seras bien capable toi aussi... Ta sœur a accaparé mon fils, et toi tu as pris le mari d'une autre pour enterrer ton état de vieille fille.
Nacéra eut le souffle coupé... Sa mère, réveillée par les éclats de voix, s'était jointe à elle... En entendant la dernière phrase, elle lance sans réfléchir :
- Ma fille n'était pas une vieille fille... Des années durant, elle a refusé des prétendants et maintenant elle est mariée et heureuse chez elle, grâce à Dieu. Quant à Maïssa, que Dieu châtie ton malade de fils qui n'a cessé de la maltraiter.
- C'est votre fille la vaurienne, qui voulait rincer son respect... Mon pauvre Lyès est tombé dans le piège que vous lui avez tendu.
Elle se pince le menton :
- Mais je n'ai pas fini... Vous payerez tous pour le mal que vous nous avez fait.
Sur ces paroles, elle tourne les talons et s'en va.
Nacéra demeure pétrifiée. Elle avait perdu l'usage de la voix, et ses membres étaient comme paralysés.
Sa mère la secoue par les épaules :
- Que t'arrive-t-il Nacéra ? Cette vieille sorcière t'a sûrement démoralisée. Elle est hors d'elle, car elle sait que c'est son fils qui est dans son tort, et que si Maïssa dépose une plainte contre lui, il le paiera très cher.
Elle se tut et regarda Nacéra :
- Qu'as-tu donc ?
Nacéra prend une longue inspiration avant de répondre d'une petite voix :
- Rien, je n'ai rien maman. Je suis juste un peu secouée par ce qui nous arrive.
à ce moment précis, elle entendit la sonnerie de son téléphone. Craignant que ce ne soit l'hôpital, elle courut dans sa chambre et se saisit de son portable. Le cœur battant, elle reconnut le numéro de Djamel.
- Allô... Djamel ?
- Nacéra, où es-tu donc ? Je me suis fais un sang d'encre pour toi... Je viens de rentrer. Désolé, mais j'avais un travail fou. J'étais si épuisé que je me suis endormi sur mon bureau sans m'en rendre compte. C'est ma secrétaire qui m'a réveillé ce matin.
Nacéra pousse un soupir :
- Moi j'ai passé une nuit d'enfer. Je suis chez ma mère. Nous étions tous à l'hôpital. Maïssa y avait été transportée d'urgence. Elle faisait une hémorragie et on a dû sacrifier le bébé.
- Oh, je suis vraiment désolé, mais que s'est-il passé ? Tu m'avais dit qu'elle ne devait accoucher que dans les jours prochains, et tout semblait aller pour le mieux.
Nacéra lève les yeux au ciel. Elle n'avait jamais raconté à son mari la réalité sur le mariage hâtif de sa sœur. Pensant que cela ne le concernait pas, elle avait préféré garder le secret. Deux ou trois fois, ils avaient rendu visite à Maïssa, et cette dernière de son côté leur avait rendu visite une fois, mais seule. Nacéra avait usé de toute son imagination pour expliquer à Djamel que Lyès avait des examens à l'université, et que la plupart du temps, il y passait la journée entière. Djamel ne le connaissait même pas, il ne l'avait jamais rencontré.
- Allô, Nacéra, tu es là ?
- Oui. Je suis... Nous sommes un peu secoués. Ma mère est déprimée.
- Cela se comprend. Veux-tu que je vienne vous déposer à l'hôpital ?
- Non, repose-toi. Mes deux frères viendront sûrement nous chercher. Je vais tenter de rentrer dans la journée si toutefois tout va bien. Tu peux trouver des plats cuisinés dans le frigidaire, tu n'auras qu'à les réchauffer. Il y a aussi des fruits et du café.
- Je suis assez grand pour m'occuper de moi-même, ne te fais donc pas de soucis. Tu m'appelleras pour me donner des nouvelles de Maïssa. J'aimerais tant vous accompagner...
- Non, pas pour aujourd'hui. Elle est encore sous l'effet de l'anesthésie. Le médecin ne nous accorde que quelques minutes pour la voir. Je t'appellerai dès mon retour de l'hôpital.
Elle raccroche. Son cerveau lui semblait frigorifié, elle sentait des bouffées de chaleur, suivies d'ondes glaciales. Portant la main à sa tête, elle tente de mettre de l'ordre dans ses idées.
La belle-mère de Maïssa était venue faire un scandale. Elle était furieuse et l'avait traitée de vieille fille et de voleuse d'hommes. Que voulait-elle donc insinuer en lui disant qu'elle avait pris le mari d'une autre ? Etait-ce une simple méchanceté de sa part ou...
(À suivre)
Y. H.
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