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L’impossible union
Il y a quinze ans naissait l’UMA
Publié dans Liberté le 19 - 02 - 2004

Créée le 17 février 1989, l’UMA est restée au stade des textes. Les dirigeants des cinq pays du Maghreb n’ont pas réussi à surmonter leurs différends.
Triste est le bilan de l’Union du Maghreb arabe. Le report sine die, pour la deuxième fois, du septième sommet de cette organisation, que devait accueillir Alger le 23 décembre dernier, est la meilleure preuve de l’échec. À part les réunions cycliques des différentes commissions sans résultats notables auxquelles se sont limités les dirigeants des pays maghrébins, il n’a pas été possible de passer aux actes. À chaque fois qu’il fallait s’attaquer aux choses sérieuses, des blocages apparaissaient. La responsabilité de l’échec est collective. Cette situation de blocage n’honore guère les décideurs politiques du Maghreb, région que tous les facteurs prédisposent à une union dans l’harmonie. En dépit de cela, le projet est demeuré au stade des déclarations de bonnes intentions. Chaque partie rejetait la responsabilité sur l’autre, notamment l’Algérie et le Maroc que divise le conflit du Sahara occidental. Cherchant coûte que coûte à annexer ce territoire, le royaume chérifien accuse l’Algérie de vouloir l’empêcher de reprendre son “bien�. Alger affirme de son côté qu’il ne s’agit-là que d’une affaire de décolonisation dans laquelle elle n’a rien à gagner, si ce n’est un soutien au principe d’autodétermination des peuples qu’elle a toujours défendus. Quinze ans plus tard, on en est au même point. Pis, il est désormais impossible de réunir autour de la même table les cinq chefs d’État du Maghreb. Les divergences sont trop profondes pour espérer rapprocher les vues. Les contacts entre Mohammed VI et Abdelaziz Bouteflika se limitent aux lettres de vœux et de félicitations à l’occasion des fêtes religieuses ou nationales. Les autres présidents, Zine El-abidine Ben ali, Mouâwiyya Ould Sidi Ahmed Taya et Mouâmmar Kadhafi, sachant parfaitement que tant que Alger et rabat se tournent le dos, ne s’attendent nullement à une quelconque évolution du processus d’unification du Maghreb. Devant cette situation de blocage, ils ne se donnent même plus la peine d’essayer de rapprocher les deux parties, parce qu’ils ont eu à subir par le passé la foudre de l’une ou de l’autre partie pour avoir donné raison à l’un ou à l’autre pays. C’est dire la complexité de la situation dans cette région du monde, considérée comme stratégique par les puissances de ce monde, mais qui ne peut tirer profit de cet avantage fort précieux à cause de l’entêtement de ses dirigeants. Ainsi, tant que la question du Sahara occidental restera en suspens, l’Union du Maghreb arabe ne sera qu’un vœu pieux. Il faut espérer une accélération du projet de règlement de l’Organisation des Nations unies dans le cadre du plan de l’ex-secrétaire d’État américain aux affaires étrangères James Baker.
Cela demandera certainement de longues années encore, car le royaume alaouite ne veut pas entendre parler de ce plan, qui parle de décolonisation et qui prévoit un référendum d’autodétermination dans le territoire sahraoui. En attendant qu’une hypothétique solution à ce conflit se dessine, les peuples du Maghreb n’ont qu’à prendre leur mal en patience. Ils continueront à perdre d’énormes avantages, dont ils auraient pu profiter depuis longtemps, si l’UMA avait réellement pris forme.
K. A.


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