Les joueurs de la sélection algérienne de football se sont motivés pour le match face au Burkina Faso du 12 octobre dernier, à Ouagadougou (défaite 3-2) en barrage aller des éliminatoires du Mondial 2014, en revisionnant les images de l'ambiance euphorique d'Omduman (Soudan) lors du match barrage face à l'Egypte, qualificatif au Mondial-2010, a révélé le gardien de but international Azeddine Doukha. "Avant le match de Ouagadougou, nous avons eu droit, la matinée, à une vidéo d'un quart d'heure sur des séquences du match barrage de 2010 face à l'Egypte et des scènes de liesse ayant suivi la qualification de notre pays au Mondial. En regardant ces images, tous les joueurs étaient gonflés à bloc pour refaire le même coup", a déclaré Doukha, invité d'une émission sportive de la chaîne de radio Jil FM. Dans le groupe retenu pour le précédent déplacement vers la capitale burkinabée, trois éléments seulement étaient présents à Omdurman face à l'Egypte : le défenseur Madjid Bougherra, le milieu de terrain Hassen Yebda et le gardien de but Mohamed Amine Zemamouche. En procédant de la sorte, le technicien bosnien Vahid Halilhodzic voulait booster davantage ses capés pour se surpasser dans cette première manche face aux Etalons, une idée qui donné ses résultats, selon le portier de l'USM El-Harrach, qui a suivi la partie du banc de touche. "En visionnant les images, l'émotion était grande. Certains d'entre nous avaient même des larmes aux yeux à l'issue de la rencontre, car se sentant lésés par l'arbitre qui nous a privés d'au moins un nul. Ces images nous ont néanmoins donné la force de digérer vite cette défaite et nous engager à arracher la qualification chez nous", a expliqué Doukha qui s'est montré très optimiste quant aux possibilités des Verts pour relever le défi. "Avec un tel état d'esprit, la qualification ne peut nous échapper. On a tous senti la ''hogra'' en fin de match, et on s'est engagés à prendre notre revanche lors de la deuxième manche", a assuré le gardien de but remplaçant du Club Algérie. L'arbitre zambien de la rencontre Burkina Faso-Algérie, Jani Sikazwe, avait provoqué le courroux des Verts à Ouagadougou en les privant notamment d'un penalty en première mi-temps, avant d'en accorder un autre jugé "imaginaire" à l'adversaire quelques minutes avant la fin du match, permettant aux locaux de l'emporter 3 à 2, alors que le score était de 2 à 2. Nom Adresse email
