Tel qu'édicté par la feuille de route du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, le nouveau wali de Mostaganem, le 18e depuis l'indépendance de l'Algérie, Ahmed Maabed, a consacré sa première sortie au grand chantier de la réhabilitation du service public et de la lutte contre la bureaucratie. Lors de la séance de travail tenue en ce début de semaine, en présence des responsables de l'administration locale, des chefs de daïra et des présidents d'APC, le wali s'est montré particulièrement exigeant quant à l'obligation de résultat. Dans le cadre des directives, il a instruit les chefs de daïra et les P/APC à s'impliquer scrupuleusement dans la concrétisation des instructions du ministre de l'Intérieur ayant trait à l'écoute des citoyens afin d'exaucer leurs attentes par une réelle prise en charge de leurs préoccupations, ou du moins par la réservation d'un accueil digne. Le wali a axé son intervention sur trois points, à savoir l'ouverture des portes de l'administration pour l'accueil du citoyen dans les meilleures conditions pour lui faciliter l'obtention, dans les meilleurs délais, des documents administratifs voulus, l'amélioration du service et de façon continue, ainsi que l'obligation de répondre aux préoccupations des citoyens par le premier responsable lui-même, sans intermédiaire, sinon, éventuellement, l'orienter lorsque la doléance dépasse la compétence ou les prérogatives du responsable sollicité. Ahmed Maabed s'est montré très ferme dans ses instructions pour le rapprochement du citoyen du "pouvoir" local de la décision, sommant les responsables locaux à réserver pleinement toute une journée aux audiences des citoyens, en s'interdisant toute autre activité en parallèle. Dans toutes les administrations communales et de daïra, les agents en rapport avec le public devront porter une tenue uniformisée. "C'est une urgence et une priorité absolue !", a souligné le wali avant de prévenir que "des résultats concrets devront être démontrés d'ici la fin de l'année". M. O. T. Nom Adresse email