Un constat que partagent les élus municipaux, qui s'estiment lésés en termes d'affectation de projets de travaux publics inhérents au réseau routier. Les habitants de Takaâtz ne savent plus à quel saint se vouer. L'état de la route, qui mène du branchement de Zounina vers le cimetière et le centre du village, est dans un état de dégradation avancé. Une enveloppe budgétaire a bien été dégagée pour le revêtement du chemin communal, mais le budget ne pouvait prendre en charge la "bretelle" menant vers le centre de Takaâtz, d'où la colère des habitants. Conséquences ? Les fourgons de transport ne font que traverser le bas de Takaâtz, mais ne pénètre jamais à l'intérieur, a regretté un retraité. "Imaginez des gens de notre âge, obligés d'escalader cette montagne, surtout lorsque nous avons les bras chargés", a ajouté son compagnon d'infortune, un émigré, qui vient de prendre sa retraite. "Même les taxis ne s'aventurent pas au centre de Takaâtz tellement la route est devenue impraticable." Il faut dire, a indiqué un fonctionnaire de l'APC, que les chemins communaux de Seddouk sont, pour la plupart, dans la même situation. Un constat que partagent les élus municipaux, qui s'estiment lésés en termes d'affectation de projets de travaux publics inhérents au réseau routier. En effet, sur les colonnes de La Dépêche de Kabylie, le maire a affirmé que "toutes les communes ont bénéficié de nombreux projets pour le revêtement de leurs routes, sauf Seddouk, qui se trouve ainsi lésée". Il a indiqué qu'ils sont en train d'élaborer des propositions avec les cadres de la subdivision des travaux publics, qui seront ensuite soumises à la direction de tutelle. Pas moins de 30 km linéaires nécessitent un revêtement pour rendre les chemins communaux praticables. Le président de l'APC avait énuméré entre autres "la route menant du village Sidi Moufok vers le CW 141 (quelque 9 km), le chemin faisant jonction entre Boumerda et la RN74, en passant par Mizeb, de même que le chemin reliant la ferme Souagui à la RN74". Il a en outre évoqué de nombreuses autres routes desservant les villages de Seddouk Ouadda, Ighil n'Djiber et Tighilt Oumetchim, qui nécessitent en urgence des travaux de réhabilitation. à Takaâtz, les habitants n'ont pas manqué de poser le problème d'eau, qui dure depuis des décennies. "Depuis les années 1960, les branchements ont été faits, mais l'eau ne coule pas pour autant dans nos robinets. Les pompes tombent souvent en panne. On est alors privé d'eau pendant des jours, voire des semaines", a-t-on affirmé. M. O Nom Adresse email