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Fawzi Rebaïne, président d'AHD 54, au forum de "Liberté"
"J'appelle à une trêve politique"
Publié dans Liberté le 18 - 11 - 2013

Malgré l'absence de perspectives d'une alternance au pouvoir et l'illusion démocratique, Fawzi Rebaïne entend, bel et bien, participer au "succès" à la prochaine élection présidentielle. À moins que...
"Le discours qui consiste à faire croire que la politique sert à se remplir les poches a largement démobilisé les citoyens quant aux problèmes de la cité", a regretté hier, au Forum de Liberté, le président du parti AHD 54. Pour lui, le problème de la suspicion est "permanent" : "Le citoyen ne sait plus ce que veut dire opposant au sens sémantique du terme." Interrogé sur le soutien apporté par l'ex-parti unique à la candidature de l'actuel locataire d'El-Mouradia alors que celui-ci garde un mutisme déconcertant sur la question, l'orateur s'est dit étonné de cette remarque en ce qui concerne Bouteflika. "Benflis, non plus, ne s'est pas prononcé", a-t-il répondu contre toute attente. Il faut dire que l'invité de Liberté s'est prêté hier à une "attaque en règle" contre l'ancien Chef du gouvernement et à tous ceux qui, selon lui, se sont compromis avec le pouvoir "pour une raison ou une autre". "En effet, certains enrobent leur compromission par l'amour du pays", considère-t-il. Et de "taper" de nouveau sur le candidat malheureux à l'élection présidentielle. "En 2004, Benflis avait été briefé par les gens de l'armée. Et ce sont eux-mêmes qui le reconnaissent. Il ne s'agit pas de refaire la virginité des uns sur le dos des autres ni de faire de l'opposition au pouvoir dans le pouvoir." Enfin, Rebaïne semble avoir définitivement une dent contre certains "personnages politiques" qu'on présente en Algérie comme des "opposants". "Le matin, ils discutent avec le peuple et le soir, ils s'acoquinent avec le pouvoir. Va-t-on refaire les mêmes erreurs ?". Pour l'orateur, le pouvoir continue, ainsi, à jouer avec l'avenir de tous les citoyens. Rebaïne s'en prendra sur ce chapitre à ceux qui ont des "képis" et qui font de la politique dans les coulisses. "Les enjeux internes, on les voit se dessiner et n'augurent de rien de bon", spécule-t-il un brin pessimiste. D'après lui, on essaye, en cette veille d'échéance cruciale, de multiplier les scénarios et les faux débats afin d'entretenir une "brume politique". "Veulent-ils nous mener vers le chaos ? N'est-on pas en train de détourner les préoccupations des citoyens ?" se demande-t-il. Quant à sa candidature à la prochaine élection, il dit attendre la mi-décembre pour que les militants de son parti se prononcent. "Moi, je ne suis pas un poids lourd de l'opposition pris en charge par les militaires. Je m'inscris dans la lutte politique et partisane. Je n'attends pas le feu vert ou le feu rouge du pouvoir ni celui de l'armée. Mais j'attends celui des militants", clame-t-il, sûr de son fait.
S'agissant de la régularité du prochain scrutin, Rebaïne trouve les déclarations tonitruantes du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, tout à fait "anodines". Car même s'il estime que l'actuel Chef du gouvernement est en "campagne électorale", cela ne semble pas le déranger outre mesure. "Tout le monde sait que cela fait des millénaires qu'il est ministre. Tout le monde sait que les walis amassent de l'argent et qu'on ne leur demande jamais de comptes par la suite...". Le patron d'AHD 54 ne se fait pas d'illusion même si dans ces conditions, la prochaine élection perd déjà prématurément de sa crédibilité. "Le Conseil constitutionnel, les juges ou encore la commission de surveillance vont-ils assurer un scrutin transparent ?" se demande-t-il. Rien n'est moins sûr même si pour Fawzi Rebaïne, téméraire, n'a pas peur qu'on s'achemine fatalement vers des élections truquées. Il ne craint même pas que le pouvoir administratif qui appartient désormais au clan présidentiel vienne contrarier ses ambitions politiques. De toute manière, Fawzi Rebaïne ne craint pas l'humiliation électorale. "En 2009, je n'ai recueilli du pouvoir politique que 0,68% de voix. Et je suis encore là, devant vous...".
Il faut dire que ce qui tient à cœur à Fawzi Rebaïne, c'est, assurément, une "trêve politique". Mais de quoi s'agit-il ? Invité à clarifier ce concept, le leader d'AHD 54 souhaiterait que les Algériens mettent leurs différends en sourdine et trouvent enfin des "points de convergence". Il appelle, ainsi, à l'ouverture d'un débat de fond, franc et sincère car "après 2014, l'Algérie continuera à exister"... Et de rappeler que "ce pays n'est la propriété privée de personne". D'après lui, l'Algérie appartient à tous les Algériens "et même à ceux qui nous ont menés à la faillite"... Il préconise, pour aller de l'avant et construire les institutions, que les gens du pouvoir viennent "impérativement" à la table... de discussions. "On ne cherche pas à constituer une force alternative mais nous voulons seulement dialoguer. Nous devons aller vers un Etat de droit, un Etat des institutions". D'après lui, il est temps de libérer les énergies et créer un appel d'air pour "l'Algérie de demain". Une initiative dont on ne connaît, pour l'heure, ni les tenants ni les aboutissants.
M.-C. L.
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