Le président du TAJ, Amar Ghoul, a effectué hier une visite à Aït-Yahia-Moussa et à Tizi Gheniff, deux localités relevant de la région de Draâ El-Mizan, qui ont enfanté deux glorieux colonels de l'ALN, en l'occurrence Krim Belkacem et Ali Mellah. Aux environs de 11h, Amar Ghoul et la délégation qui l'accompagnait ont été accueillis au nouveau siège de l'APC d'Aït-Yahia-Moussa (25 km au sud-ouest de Tizi Ouzou) par le maire, les élus, les moudjahidine, les fils de chahids et des représentants de la société civile. Après une courte pause, le maire a exposé au ministre trois doléances, à savoir une commission d'enquête au sujet des 30 milliards de centimes engloutis par le projet d'AEP réalisé à partir de Oued Bougdoura qui devait alimenter le chef-lieu de commune, mais sans que le problème de l'eau ne soit réglé ; une station pour les fourgons ; des projets d'amélioration du réseau routier et enfin le renforcement du transport scolaire. L'hôte d'Aït-Yahia-Moussa a répondu favorablement aux points soulevés, notamment la réalisation d'une station pour fourgons qui a été aussitôt accordée et la disposition de bus scolaires. Ghoul s'est encore arrêté au carré des martyrs baptisé "Bataille du 6 Janvier 1959". Après le dépôt d'une gerbe de fleurs, des explications lui ont été fournies au sujet de cette grande bataille où sont tombés 385 martyrs avec un fait saillant, la capture du lieutenant Chassin et du capitaine Grazziani, le tortionnaire de nombreux moudjahidate dont Louiza Ighilahriz. L'autre lieu visité est le musée Krim-Belkacem à Tizra-Aïssa où Amar Ghoul a écouté des témoignages sur la Révolution dans la région et de revenir ensuite sur le parcours de Krim Belkacem, d'Aït-Yahia-Moussa à Evian. Le président du TAJ a estimé que la région accusait un énorme retard en matière de développement local. La deuxième étape de ce déplacement était Tizi Gheniff. Après avoir accompli la prière de vendredi, Amar Ghoul s'est rendu au mémorial Ali-Mellah où un accueil chaleureux lui a été réservé par le maire, la société civile, le mouvement associatif et la "famille révolutionnaire" en présence du fils et de la veuve du colonel Ali Mellah. À la salle des fêtes Bendou, il a pris la parole pour insister sur la préservation des acquis réalisés depuis l'indépendance à ce jour. "Nous sommes un peuple uni par nos racines, par notre notre religion et notre culture. Nous ne laisserons personne piétiner ces valeurs. Il est temps de préserver la stabilité et la sécurité de notre pays. Ce sont des concepts que nul n'a le droit de dissocier", a-t-il martelé devant l'assistance. O. G Nom Adresse email