Ce phénomène perdure depuis des années, et aucune solution n'a été apportée en dépit des doléances récurrentes des riverains qui s'estiment délaissés, voire abandonnés par les responsables concernés. Des citoyens se sont rapprochés de nous pour crier leur ras-le-bol et interpeller les autorités locales dont la mission est de veiller à la santé, au bien-être et à la sécurité des citoyens. Un quinquagénaire visiblement affecté par cette léthargie nous déclare : "Les bâtiments collectifs, patrimoine de l'OPGI, sont dans une situation alarmante, notamment les vides sanitaires qui sont inondés d'eaux visqueuses et nauséabondes où prolifèrent les rats et les moustiques. Nous endurons le calvaire et nous sommes agressés en permanence par des odeurs pestilentielles !" Nos interlocuteurs nous précisent que leurs réclamations adressées à l'OPGI et à l'APC de Guelma n'ont eu aucun écho, et la situation empire au fil du temps. Un père de famille nous confie : "Les gros rats sortent souvent des égouts et des vide-sanitaires, ils se promènent librement dans les terrains vagues, se nourrissent dans les dépotoirs à ciel ouvert et se permettent des incursions dans les cages d'escalier et parfois dans des appartements où ils créent des scènes de terreur au sein des occupants !" Un sexagénaire s'implique et décrit la mal-vie : "Nous encourons un réel danger et nous craignons le pire pour nos enfants et nos épouses, car le cadre de vie s'est dégradé au niveau des cités résidentielles Gahdour et Champ-de-Manœuvres ! Toutes les caves sont inondées de déchets et d'excréments et nous ne pouvons intervenir sans l'assistance des services techniques de l'APC, de l'ONA et de l'OPGI qui disposent d'importants moyens humains et matériels à même d'assainir ces lieux malsains." Ce problème avait été évoqué par les élus lors des dernières sessions de l'APW, et le wali avait promptement réagi en instruisant les responsables concernés à prendre leurs responsabilités. Ces instructions n'ont pas été appliquées, au grand dam des riverains qui appréhendent des épidémies et des drames. Un retraité résidant dans ce secteur insiste pour lancer son message : "Nous versons régulièrement aux services de l'OPGI des frais de charges conséquents et nous ne voyons rien en contrepartie ! Nos immeubles sont sales, l'étanchéité est défaillante, les vides sanitaires sont dans un état catastrophique, les minuteries sont inopérantes et nous n'avons pas de femmes de ménage pour nettoyer à grande eau les escaliers et les parties communes. Il est de notre droit d'interpeller les autorités locales, particulièrement le wali, pour mettre le holà à ces dérives !" H. B Nom Adresse email