Le phénomène des immeubles dont les vide-sanitaires sont inondés d'eaux usées exhalant des odeurs pestilentielles prend de l'ampleur à Guelma en dépit des réclamations récurrentes des familles qui vivent un calvaire effroyable. Les cités Gahdour et Champ-de-manœuvres implantées sur les hauteurs du chef-lieu de wilaya sont particulièrement concernées par cette situation qui perdure dans l'impunité totale. Les habitants et les passants sont incommodés à longueur d'année par cette détérioration de la qualité de vie car ces caves sont infestées de rats et de nuées de moustiques qui agressent le voisinage. Lors de la troisième ordinaire de l'APW, ce problème d'intérêt général avait été soulevé par des élus qui avaient longuement décrit les vicissitudes endurées par les familles qui ne savent à quel saint se vouer. Le wali avait promptement réagi à ces légitimes préoccupations citoyennes en instruisant le directeur-général de l'OPGI d'intervenir pour sauvegarder son patrimoine et améliorer le cadre de vie des familles. Cependant, ces instructions sont restées lettre morte et les jérémiades des occupants des immeubles collectifs n'ont trouvé aucun écho. A la cité Champ-de-manœuvres, un locataire du bloc 7 s'est rapproché de nous pour attirer une fois de plus l'attention des autorités locales : "Le vide-sanitaire est archi-plein d'eaux saumâtres, nauséabondes où vivent de gros rats qui font des incursions dans les cages d'escalier et nos logements en provoquant la terreur de nos épouses et de nos enfants ! Les moustiques sont devenus permanents et aucun insecticide ou produit n'est parvenu à les combattre. Je lance un cri de désespoir aux responsables, surtout au wali, car la situation est devenue intolérable !" H. B Nom Adresse email