Lundi, ils étaient une cinquantaine d'hommes et de femmes, relevant du préemploi, du filet social, à manifester devant le siège de la wilaya d'Oran, répondant ainsi à l'appel du comité des travailleurs du préemploi (Snapap). Avec la banderole rappelant leurs revendications, les protestataires ont tenté de se faire entendre, pendant plusieurs heures, espérant être reçus par le wali d'Oran. Bien que national, ce mouvement de protestation avait une connotation particulière à Oran, puisque les animateurs du comité des travailleurs du préemploi se disent soumis à des intimidations et à des pressions sans précédent depuis qu'ils se sont structurés dans les services publics. En effet, parmi les hommes et femmes présents ce jour, nombreux sont ceux qui ont raconté les dépassements commis par des responsables locaux, et de citer notamment la direction de l'éducation, les collectivités locales à Oran et Messerghine. Dans certains cas, nous raconte-t-on, il est exigé aux personnes travaillant dans le cadre du filet social d'accomplir 8 heures de travail par jour, ce qui est en contradiction avec ce dispositif et cela, souvent, sous la menace de représailles. C'est dans ce sens que les manifestants ont tout simplement demandé à être reçus par le wali d'Oran afin d'engager un dialogue et de lui soumettre l'ensemble de leurs doléances. Pour rappel, les travailleurs du préemploi et du filet social, des dispositifs d'emplois précaires demandent, notamment, à pouvoir bénéficier des postes budgétaires permanents, d'avoir la priorité dans les recrutements aux postes qu'ils occupent et que leur ancienneté soit également prise en compte. À noter que certains de ces travailleurs totalisent 10 années de fonction avec des rémunérations atteignant 5000 DA. D. L. Nom Adresse email