Le secrétaire général du parti, Belkacem Sahli, a expliqué, avant-hier, à Constantine, à ses partisans et ses cadres, lors d'une rencontre régionale, que le congrès national prendra une décision collective à la mi-janvier, une fois les réunions avec les militants terminées. Tout comme les partis proches du pouvoir qui attendent la confirmation ou pas de la candidature d'Abdelaziz Bouteflika pour un quatrième mandat, l'Alliance nationale républicaine (ANR), ne sait plus sur quel pied danser. Avant-hier, à Constantine, le SG du parti, Belkacem Sahli, a expliqué à ses partisans et ses cadres, lors d'une rencontre régionale, que le congrès national prendra une décision collective à la mi-janvier, une fois les réunions avec les militants terminées. Et si le FLN, TAJ ou le RND ont exprimé leur soutien inconditionnel à Abdelaziz Bouteflika, Sahli, qui salue au passage les réalisations et les réformes du président de la République, surtout celles lancées après le printemps arabe, a laissé croire, au cours de son discours, que le choix sera difficile compte tenu du fait que le Président lui-même ne s'est pas encore prononcé et que rien n'est sûr que l'ANR s'allie à une candidature de Bouteflika, car tout dépendra du congrès national. Belkacem Sahli estime ainsi que les partis de l'Alliance présidentielle "font pression" sur Bouteflika pour qu'il se présente pour un quatrième mandat alors que, du côté de l'ANR, dit-il, "nous attendons que le concerné se prononce d'abord. Si le Président de la République juge que le pays a encore besoin de lui, il se présentera, et si, au contraire, il estime que le temps est venu pour passer le relais, il quittera la présidence dignement. Nous n'avons pas encore pris de décision au sujet du quatrième mandat, ce sera justement au congrès national de le faire à la mi-janvier". En effet, dans moins d'un mois, le congrès sera donc tenu à Alger et, à défaut d'une candidature de Bouteflika pour un quatrième mandat, le secrétaire général de l'ANR n'a pas daigné s'interroger sur d'autres alternatives possibles si ce n'est qu'il rappelle que son parti se pencherait pour la création d'alliances politiques plutôt que d'opter pour la désignation d'un seul et unique candidat pour chaque parti, autrement ça ne saurait être crédible que les 70 partis annoncent leurs propres candidats. Sur un autre registre, M. Sahli a critiqué les partis d'opposition et regrette que, malgré les expériences passées, certains parlent encore de la création d'une commission indépendante de surveillance des élections, alors que lors des dernières élections locales, cette commission a mis plus de trois mois pour rendre son rapport. Ne s'arrêtant pas là, Belkacem considère également que si l'opposition agit ainsi c'est parce qu'elle sait qu'elle sera incapable de triompher lors de la prochaine présidentielle. D. B. Nom Adresse email