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“Ce sera un journal de moins !�
Zerhouni, à propos de la menace de fermeture du quotidien Le Matin, dans une déclaration à Libert
Publié dans Liberté le 04 - 03 - 2004

Sans état d’âme, le ministre de l’Intérieur prend fait et cause avec l’administration du fisc en se lavant les mains de cette affaire.
Interrogé sur l’affaire du journal Le Matin, qui prend des proportions graves depuis que l’administration du fisc menace carrément notre confrère de saisir son patrimoine, le ministre de l’Intérieur, Nouredine Yazid Zerhouni, avec lequel nous avons eu une discussion informelle hier, au deuxième jour de la visite du chef de l’État à El-Oued, plus précisément lors de son escale dans la localité de Jamâa, s’est montré de marbre sur cette affaire. “Et si Le Matin venait à être fermé le 7 mars prochain ?� lui demandons-nous. La réponse de Zerhouni ne se fait pas attendre : “Eh bien ce sera un journal de moins !� Avec cette escalade dans l’affaire Le Matin, le duel Zerhouni-Benchicou se précise. Pourtant, le ministre de l’Intérieur soulignera avec acuité être étranger aux agissements du fisc : “Je n’ai rien à voir avec cette affaire�, insiste-t-il. Cela ne l’empêche pas d’appuyer la démarche coercitive de l’administration des impôts : “il (Le Matin) doit s’acquitter de ses impôts comme tout le monde. Il n’y a pas de raison à ce qu’il échappe à la loi. Il y a des entreprises qui ont été fermées pour ce même motif�, argue-t-il. Nous nous donnons la peine d’expliquer au ministre que Le Matin avait convenu d’un échéancier avec le fisc. Rien n’y fait.
“Je ne suis pas au courant des détails mais il doit payer ses impôts. Je crois savoir que ce journal ne déclare même pas certains de ses journalistes à la sécurité sociale�, ajoute-t-il avant de lâcher : “Il (allusion à Benchicou, ndlr) raconte des salades� (sic).
“J’ai lu le livre de Benchicou�
Interrogé s’il a lu le livre à scandale Bouteflika, une imposture algérienne de Mohamed Benchicou, qui s’attaque directement à Zerhouni comme l’une des figures emblématiques du système installé par Bouteflika, le ministre de l’Intérieur ne s’offusque pas outre mesure de ces attaques. Petite révélation : Zerhouni a lu le livre. Il réitère ce qu’il avait déjà déclaré à propos des accusations dirigées contre lui en indiquant qu’il se donnait trois ans pour déposer plainte. “J’ai lu le livre et je trouve gratuite l’accusation que je me serais livré à un trafic de voitures. La seule voiture que j’ai vendue, c’était ma propre Mercedès parce que j’étais en fin de service. Si je m’étais adonné à ce genre de trafic, je ne serais pas là �, a-t-il dit. Avant de lancer : “Il raconte n’importe quoi !�
Dans la foulée, le ministre de l’Intérieur est interpellé une nouvelle fois sur l’invalidation de la candidature de Taleb Ibrahimi en faisant valoir le handicap causé au-dit candidat par l’interdiction de son parti, Wafa. “En 2001, nous avions clairement expliqué pourquoi ce parti avait été interdit et les mêmes motifs valent encore aujourd’hui. Ce parti compte dans ses rangs d’anciens éléments du FIS�, a-t-il expliqué. Le ministre est persuadé qu’aucun des trois candidats éliminés n’a réussi à réunir les 75 000 signatures requises. “Ils ont utilisé une technique commerciale qu’on appelle le fardage et qui consiste à mettre la bonne marchandise à la surface du cageot et la camelote en dessous�.
Zerhouni révélera au passage que le candidat Abdelaziz Bouteflika a récolté un million huit cent mille signatures, suivi de Ali Benflis avec 110 000 signatures. Il précisera, par ailleurs, que le candidat Abdallah Djaballah n’a pas réussi à obtenir les 75 000 signatures. Il a, en revanche, pu réunir 600 signatures d’élus.
Sur l’efficacité du dispositif antifraude, en particulier le dernier segment, à savoir le décompte final au siège de son département, décompte qui se trouve le plus souvent sujet à suspicion, Zerhouni rassure : “De toute façon, les candidats qui ont des représentants dans toutes les wilayas et communes peuvent effectuer leur propre décompte. Le cas échéant, s’ils voient qu’il y a erreur, ils peuvent toujours introduire un recours.�
De son côté, le conseiller de Bouteflika à la communication, El-Hachemi Djiar, a eu lui aussi une rencontre avec la presse, en marge de l’inspection d’une ferme agricole dans la plaine de Oued Ghir. Commentant l’affaire du Matin dont il précisera, d’emblée, ne pas connaître les tenants et les aboutissants, il développe un discours conciliant : “Il n’y a pas de confrontation entre nous et la presse.
Le bouillonnement que l’on vit aujourd’hui est très bénéfique pour la démocratie. C’est le signe que la société bouge. S’il n’y avait pas ça, les choses seraient mortes�, a-t-il déclaré.
M. B.


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