En dépit des nombreuses campagnes de vaccination contre la rage, la pathologie continue de sévir dans plusieurs endroits de la wilaya où pas moins de 27 foyers ont été recensés. Localisés dans les zones à fort potentiel d'élevage, les foyers de rage affectent aussi des régions où la densité du cheptel n'est pas élevée mais où le risque de maladie est présent du fait de la transhumance des bêtes. Selon les services de l'inspection vétérinaire, il a été enregistré quelque 31 cas de rage animale, dont 10 cas de rage bovine, 6 de rage asine, 13 canins et 2 félins, à travers 16 communes concernées. Considéré comme le principal vecteur de contamination, le chien est responsable de la quasi-totalité des morsures qui ont touché les populations et dont le nombre a toujours oscillé autour de 2 000 cas par an, selon les statistiques des services da la santé publique. Mis en cause dans la propagation de la maladie, le chien fait l'objet de campagnes annuelles d'abattage qui sont menées par les communes à l'initiative des services vétérinaires, campagnes qui sont souvent limitées dans le temps et donc sans grande efficacité, explique-t-on. D'ailleurs, cite-t-on, il a été enregistré 986 chiens abattus pendant les 11 mois de l'année 2013, chiffre qui, de l'avis des responsables, paraît peu fiable et en deçà de la réalité au regard de la présence des canidés dans les agglomérations où ils constituent de véritables menaces pour les populations et des vecteurs potentiels de maladies, dont la rage. D'ailleurs, les nombreux cas d'attaque par des meutes de chiens sont légion si on sait que les victimes de leurs crocs se recensent parmi les lève-tôt, les enfants et les femmes. Fort heureusement, les services de la santé publique n'ont pas enregistré de cas de rage humaine au cours de ces dernières années malgré le nombre croissant de morsures ou de griffures qui sont soignées dans les structures sanitaires. Dans le cadre des mesures de prévention, les services vétérinaires ont déjà entamé une campagne de vaccination contre certaines pathologies, notamment la fièvre aphteuse, la brucellose et la rage, cette dernière maladie a requis quelque 35 000 doses qui ont été réservées au cheptel ciblé au cours de la durée de la campagne qui s'étalera jusqu'à la fin du mois de janvier. M E B Nom Adresse email