Les différents services de police à Oran font état du démantèlement de 20 gangs de malfaiteurs réputés dangereux depuis le début de l'année en cours. Les bandes de gangsters, souvent des repris de justice notoires, tenaient le haut du pavé au niveau des quartiers Derb, Saint-Pierre, Haï Yasmine, Ras El-Aïn, les Planteurs, Hay Ennour et Hay Essabah notamment. Les gangs, qui sont composés de jeunes connus des services de police, sont impliqués dans des affaires de vol aggravé, d'associations de malfaiteurs, agressions physiques suivies de vols, trafic de drogue, assassinats, enlèvements et vols par effraction. Les réseaux de bandits, comme ceux de Hay Yasmine récemment mis hors d'état de nuire, sont à l'origine de véritables batailles rangées contre leurs rivaux de Hay Ennour ou encore de ceux de Hay Essabah. Théâtres de règlements de comptes à coups de fusils à harpon et d'armes blanches de différents calibres et parfois d'armes à feu, les "mauvais garçons" ont été incarcérés en attendant leur jugement. La création de structures de police au niveau des grandes cités d'habitation ont dissuadé les malfaiteurs de "faire la loi". à Hay Yasmine et Hay Essabah, une violente guerre de gangs a opposé pendant trois jours deux bandes rivales composées de jeunes délinquants. Une agression à l'arme blanche d'un jeune à Hay Essabah avait mis le feu aux poudres. La victime fait appel à ses amis pour se venger, transformant la principale artère de Hay Essabah en champ de bataille. L'intervention des forces de l'ordre ramena le calme. Des arrestations et des blessés sont dénombrés parmi les antagonistes. Ces malfrats qui se regroupent en "gangs" sont généralement dirigés par un chef souvent plus âgé. Cette bagarre généralisée rappelle d'autres rixes survenues au cours de l'année écoulée. Tous les types de vols ont été commis ces deux dernières années à Oran au niveau des quartiers de la périphérie qui deviennent chaque soir la cible de voleurs qui s'attaquent aux passants, aux appartements et aux villas. Le phénomène du trafic des stupéfiants est également combattu par les brigades de recherches et d'investigation. L'implication des citoyens et des autorités locales dans cette guerre tous azimuts menée par les forces de sécurité contre le banditisme urbain, la petite et moyenne criminalités organisées est plus que souhaitée pour rendre à la cité sa sérénité d'antan. K. R-I Nom Adresse email