Cimenterie Lafarge à Oggaz (Mascara) : Les 17 employés suspendus en grève de la faim Le dossier relatif au licenciement des 17 employés de l'entreprise de cimenterie du groupe industriel français Lafarge à Oggaz, à 54 km du chef-lieu de la wilaya de Mascara, est loin d'être clos, puisqu'une autre étape a été franchie. En effet, mettant à exécution leurs menaces, ces ouvriers sont entrés en grève de la faim, un mouvement qui a débuté dimanche vers 1h pour une durée illimitée, selon les grévistes. Une décision prise dans le but de réclamer leur réintégration dans leurs postes respectifs d'un côté et de dénoncer de l'autre l'attitude qualifiée de méprisante des responsables de l'administration de l'usine ainsi que le silence complice affiché de la section syndicale de l'UGTA. Suite à une décision interne prise par la direction à titre conservatoire, ces grévistes de la faim sont suspendus de leurs fonctions depuis le 28 novembre 2013. Dans le même contexte, ils ont été poursuivis en justice pour entrave à la liberté de travail. Ces grévistes ont installé des tentes devant l'entrée principale de l'usine et placé deux banderoles écrites en arabe et en français : "Ouvriers en grève de la faim" et "Oui pour l'investissement, non pour l'esclavage". Habillés en combinaison de travail, les grévistes n'hésitent pas à déverser leur colère sur tous ceux ayant contribué à leur suspension, y compris leurs collègues qui se sont démarqués d'eux. "C'est vers une 1h que nous nous sommes regroupés devant l'usine, nous dira S. Aziz, un technicien de la cimenterie. Les responsables font tout pour nous isoler du paysage de l'usine. Après les échecs répétés des poursuites judiciaires dont nous avons fait l'objet, ils refusent tout dialogue et nous interdisent de communiquer avec le personnel." Pour justifier ses propos, notre interlocuteur a exhibé les décisions de justice prises en leur faveur suite à des plaintes de la direction de l'usine. "Afin d'éviter la mauvaise publicité, les responsables de la cimenterie Lafarge ont changé l'accès habituel au site, dans le seul but de nous marginaliser. Des agents de sécurité ont été désignés à cet effet et sont chargés d'orienter les visiteurs et même les journalistes vers une autre entrée." La direction de l'usine a refusé de répondre à nos questions, nous orientant vers sa tutelle à Alger. Abdelkader Benmechta Béchar : Arrestation de 4 dealers à Abadla Les éléments de la police de la Sûreté de la daïra de Abadla ont arrêté cette semaine 4 dealers qui profitaient de l'obscurité pour commercialiser des drogues en milieu urbain. En effet, suite à des renseignements et après plusieurs jours d'investigation, les policiers ont procédé l'arrestation de B. M., 26 ans, et H. D., 42 ans, pris en flagrant délit en possession de 80 comprimés psychotropes de marque Rivotril 2 mg, dissimulés soigneusement dans un paquet de cigarettes. La fouille corporelle s'est soldée par la récupération de 8 g de kif. Lors de l'enquête menée par la police judiciaire, 2 autres complices, M. B., 26 ans, et A. M., 24 ans, ont été arrêtés à leur tour. Présentés devant le parquet, B. M. et H. D. ont été placés en détention préventive pour vente illégale de drogue et possession d'arme prohibée, quant aux deux autres individus, ils ont été placés sous contrôle judiciaire, en attendant leur comparution devant le tribunal. R. R. Nom Adresse email