Le président de l'US Chaouia (Ligue 2 algérienne de football), Abdelmadjid Yahi, a affirmé, hier, qu'il attendait d'être fixé aujourd'hui sur son recours auprès de la commission d'appel de la Fédération algérienne de football (FAF), après sa suspension à vie de toute activité en relation avec le football. "J'ai introduit un recours au niveau de la commission d'appel de la FAF, et le verdict sera rendu ce mardi (aujourd'hui, ndlr). J'espère que je serai rétabli dans mes droits, car franchement, je ne mérite pas d'être sanctionné aussi sévèrement", a indiqué à l'APS le premier responsable de l'USC. Yahi avait déclaré, la semaine dernière dans une émission télévisée, qu'il existait "une tarification" précise, selon l'enjeu des rencontres, arrêtée par les arbitres qui déterminent souvent le sort de ces matches. Ces déclarations ont coûté à Yahi une interdiction à vie de toute activité en relation avec le football. Je ne mérite pas tout cet acharnement contre moi. Je me demande ce que j'ai dit de mal pour mériter un tel sort. Je remercie tous les gens qui m'ont soutenu et l'élan de solidarité qui m'a été exprimé", a-t-il ajouté. Suite à ces déclarations, la Fédération algérienne de football (FAF) et la Ligue de football professionnel (LFP) ont décidé de déposer une plainte auprès du procureur de la République. Outre cette plainte, la FAF et la LFP ont décidé également de saisir les services de police pour "l'ouverture d'une enquête judiciaire". Le porte-parole de l'Association des clubs professionnels, Abdelkrim Medouar, a qualifié de "sévère" la sanction infligée au président de l'US Chaouia. "C'est une sanction sévère. Les déclarations de Yahi n'engagent que sa personne. On regrette vraiment d'en arriver là", a-t-il indiqué. Nom Adresse email