L'ancien ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a été nommé hier par le président François Hollande à la tête d'un "gouvernement de combat", "resserré", au lendemain d'une lourde défaite de la gauche aux élections municipales en France. Assurant avoir entendu le "mécontentement" et la "déception" des Français lors du scrutin qui a consacré la victoire de la droite et une percée historique de l'extrême-droite, le chef de l'Etat a "confié à Manuel Valls la mission de conduire le gouvernement" après s'être séparé de Jean-Marc Ayrault, Premier ministre depuis 2012. "Le redressement du pays est indispensable. Celui de notre appareil productif. Celui de nos comptes publics. Celui de notre influence en Europe et dans le monde", a ajouté le président. Il a promis "une équipe resserrée, cohérente et soudée", qualifiée de "gouvernement de combat", pour "redonner de la force à notre économie". François Hollande, au plus bas dans les sondages, a répété son objectif de mise en place d'un "pacte de responsabilité" entre l'Etat et les entreprises. Il a également annoncé "une réduction des impôts des Français et une baisse des cotisations payées par les salariés". Nom Adresse email