Inquiétude au sein de l'opinion marocaine. Leurs autorités tergiversent alors que les jeunes Marocains sont nombreux à rejoindre le djihad en Syrie. La mort récente en Syrie de deux d'entre eux a dévoilé l'ampleur des filières djihadistes au Maroc. Ces djihadistes marocains viennent principalement des grandes villes dans le nord et l'ouest marocain, Tanger, Salé et Casablanca, lesquelles abritent des mouvements salafistes connus et affichent un important taux de chômage pour les jeunes. Environ 1 500 Marocains seraient aujourd'hui aux combats en Syrie. Quasiment la moitié d'entre eux font partie du groupe Harakat Sham al-islam où ils constituent la majorité. Mort au combat dans les rangs de Harakat Sham al-islam, début avril 2014, le fondateur et "émir" marocain du mouvement, Ibrahim Benchekroun, était auparavant passé par toutes les prisons de Bagram en Afghanistan et à Guantanamo, enclave américaine à Cuba. L'autre Marocain est mort dans les rangs de l'EIIL. Abou Oussama al-Maghribi est devenu le plus célèbre martyr marocain de l'EIIL. Nom Adresse email