La sécurité alimentaire pour laquelle est interpellé, à maintes reprises, le gouvernement sera garantie progressivement, est-il mentionné dans son plan d'action, avec l'augmentation des niveaux de production agricole à même de satisfaire la demande de plus en plus croissante de la population. Cela nécessite, souligne le document, une extension des superficies irriguées d'au moins un million d'hectares. Le déficit en mécanisation, la résorption de la jachère, le recours le plus large aux semences à haut potentiels productif et la protection sanitaire et phytosanitaire sont autant d'actions que doivent concrétiser les responsables en charge du secteur agricole. Le développement de l'agriculture saharienne, à travers la mise en valeur de nouveaux périmètres, constitue l'autre solution projetée par l'Exécutif dans sa stratégie de lutte contre la pauvreté et l'amélioration des conditions de vie des citoyens, surtout dans les zones rurales. Tous les projets d'investissement, tels que le renforcement des capacités de stockage, la modernisation des unités de transformation et d'abattage, seront, relève le document, poursuivis. Un intérêt particulier est accordé à l'industrie agroalimentaire afin de valoriser, explique-t-on, les productions agricoles de large consommation. Le renouveau rural auquel s'intéresse davantage l'exécutif prévoit une meilleure prise en charge du patrimoine forestier par la mise en œuvre de plans d'aménagement des forêts sur 172 000 hectares et le reboisement de quelque 340 000 ha dont 100 000 ha en arbres fruitiers rustiques. "La mise en application de la politique agricole et rurale sera accompagnée par un recentrage des missions du secteur et la redéfinition des rôles des différentes institutions publiques, privées et mixtes impliquées dans l'exécution des programmes de développement", est-il signifié dans le document. Outre l'amélioration du niveau de connaissances des agriculteurs, le gouvernement veut mettre en place un système d'informations agricole et rural qui relira tous les niveaux de gestion, du district à l'administration centrale, pour une meilleure évaluation des différentes actions réalisées et leurs impacts en termes de performance, sur les plans économique, social et environnemental. B. K. Nom Adresse email