Le coach national Vahid Halilhodzic avait la mine plutôt réjouie, hier, à l'arrivée de la délégation de l'EN dans la ville de Sorocaba. Serein, le technicien bosniaque est, désormais, certain que ses gars ont un bon coup à jouer dans ce Mondial-2014 au Brésil. "Nous sommes venus pour réaliser des exploits", martèle-t-il ; l'utilisation du pluriel témoigne de sa volonté de marquer d'une pierre blanche la participation algérienne à ce Mondial brésilien. Il faut dire que la dernière performance contre la Roumanie, notamment, et le visage séduisant des Verts surtout sur le plan offensif nourrissent des espoirs certains chez les Algériens. Beaucoup estiment, à juste titre, que l'Algérie n'a jamais été aussi proche d'une qualification à un second tour du Mondial qui la fuit depuis maintenant au moins une trentaine d'années. Cet optimisme est partagé par le capitaine courage, Madjid Bougherra, qui affirme tout haut, du reste, que les "Verts ont le potentiel pour surprendre". Qu'en sera-t-il sur le terrain de la vérité ? Il est clair qu'une compétition aussi relevée que la Coupe du monde n'a rien à voir avec des matches amicaux fussent-ils contre des équipes cotées. Au-delà de l'aspect technique et tactique, un tournoi comme le Mondial requiert une préparation mentale exemplaire. C'est dans les têtes des joueurs que ça se passera ! Tant que les joueurs mettront leurs qualités intrinsèques au service du collectif, l'Algérie aura toujours cette capacité de surprendre et de bouleverser la hiérarchie. Un constat d'ailleurs partagé par le rusé technicien de la Russie, l'Italien Fabbio Capello, qui avertit déjà que "l'Algérie de 2014 n'est pas l'Algérie de 2010". Il ne croit, sans doute, pas si bien dire, mais... S. L. Nom Adresse email