Au total, 1 600 000 familles à travers l'ensemble du territoire national sont concernées par cette aide qui sera distribuée aux nécessiteux dans la transparence la plus totale. Prévue initialement à partir de 11h30, la visite de travail et d'inspection qu'a effectuée, mercredi, la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, dans la wilaya de Chlef, n'a eu lieu finalement qu'à partir de 16h. Accompagnée des autorités locales de la wilaya et des responsables de son secteur, la ministre s'est rendue d'abord au siège du centre Amel pour enfants inadaptés mentaux à hay Es-Salem, au centre de la ville de Chlef. Géré par l'association d'aide aux personnes en difficultés, ce centre, dont la mise en service effective remonte à l'année 1991, compte au total 120 pensionnaires conformément à ses capacités d'accueil. Ces derniers, soumis à un régime de demi-pension, sont pris en charge à l'intérieur de l'établissement par une équipe d'encadrement composée majoritairement de volontaires. Le centre manque cruellement de moyens financiers, et ce n'est que grâce aux dons de certains particuliers qu'il arrive, plus ou moins, à prendre en charge ses pensionnaires. Sur place, Mme Mounia Meslem, qui a inspecté l'ensemble des lieux, a pris connaissance de toutes les difficultés rencontrées par les encadreurs et les responsables de ce centre. Au Centre national de regroupement des équipes nationales à hay Bensouna, dans la commune de Chlef, la ministre a assisté à la cérémonie de clôture de la deuxième session de formation relative à la prise en charge des enfants privés de famille en milieu institutionnel. Initiée justement par le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, en parfaite collaboration avec l'Unicef, cette deuxième session de formation du genre, en attendant la troisième qui aura lieu prochainement dans une autre wilaya du pays, a regroupé des encadreurs venus des établissements de l'enfance assistée, des Soemo et des DAS notamment d'Alger, Oran, Ouargla, Annaba et Laghouat. Pour Mme Laâdjal, directrice générale de la famille au même ministère, qui a donné lecture des objectifs à atteindre suite à ces périodes de formation, "c'est dans l'unique but d'accorder une parfaite prise en charge à tous les niveaux aux enfants privés de famille qu'interviennent ces stages de formation. Tous les moyens humains et matériels sont donc dégagés par l'Etat afin de permettre aux concernés par ce volet d'aboutir aux objectifs tracés." Pour sa part, la ministre de la Solidarité, de la Famille et de la Condition de la femme a indiqué, après avoir visité à Oued Fodda le centre psychopédagogique pour enfants handicapés mentaux, celui des enfants assistés et le foyer pour personnes âgées, a expliqué, à l'approche du Ramadhan, que l'ère du couffin est révolue. "On ne parle plus de couffin, mais de colis de Ramadhan ! Cette aide dont l'évaluation financière des produits alimentaires de première nécessité qui sera pour la première fois décentralisée, et qui est située entre 6 000 et 8 000 DA pour chacune des familles concernées, sera attribuée aux intéressés une semaine avant le début du mois de Ramadhan. Au total, 1 600 000 familles à travers l'ensemble du territoire national sont concernées par cette aide qui sera distribuée aux nécessiteux dans la transparence la plus totale, et ce afin d'éviter les erreurs du passé", souligne enfin Mme Mounia Meslem. A. C. Nom Adresse email