C'est l'un des principaux axes de la politique routière. Laquelle politique se trouve au centre des préoccupations du ministère des Travaux publics qui a organisé, hier, une journée d'étude à ce sujet. La réunion qui a regroupé les directeurs des 48 wilayas du pays et des représentants des ministères impliqués (Transports, Finances, Aménagement du territoire et Environnement, Intérieur et Collec-tivités locales, Défense nationale, Participation et Promotion de l'investissement) a eu pour objet l'examen des dossiers relatifs à l'élaboration des schémas directeurs routier et autoroutier, à l'entretien des routes et au projet de l'autoroute est-ouest. Dans son allocution d'ouverture, le ministre des Travaux publics, M. Omar Ghoul, a indiqué qu'il s'agit d'enrichir le schéma national du réseau routier et autoroutier avant d'aboutir, avant la fin de l'année en cours, à une réunion interministérielle pour l'élaboration d'un plan d'orientation nationale. Celui-ci s'étalera sur deux ans (2003-2004) et devra prendre en compte le plan d'aménagement du territoire qui s'achèvera en 2020. Le ministre a mis l'accent sur la nécessité d'introduire ce schéma dans le système des communications et du transport et d'avoir une vision globale et complémentaire, notamment avec les réseaux aéroportuaire et ferroviaire. À ce titre, M. Ghoul a énuméré un certain nombre de projets prioritaires pour le secteur dont l'autoroute est-ouest, la transaharienne qui donne au projet une dimension africaine, la deuxième rocade sud d'Alger qui contribuera au désengorgement de la capitale, la rocade des Hauts-Plateaux et les rocades d'Alger, de Tizi Ouzou et d'Oran. Il a également relevé l'incohérence des délais qui sont souvent “gonflés” par rapport à la durée réelle de réalisation des projets. À cet effet, il a annoncé la prochaine élaboration d'un nouveau cahier des charges qui définira les responsabilités et fera obligation de transcrire le rythme du chantier, en vue d'établir des mesures nécessaires pour le respect des délais. Celui-ci déterminera également la qualification des entreprises qui pourront soumissionner. R. M.