C'est une relaxe pure et simple qui a été prononcée, hier après-midi, au profit du bâtonnier d'Oran qui, lors d'une audience tenue le 11 juin au niveau de la 10e Chambre correctionnelle du tribunal de la cité Jamel d'Oran, avait vu un procureur requérir à son encontre un an de prison ferme et 10 000 DA d'amende. Celui-ci était poursuivi en citation directe pour "dénonciation calomnieuse", suite à une plainte datée du 25 mai et émanant d'un avocat, Me Naït-Salah Belkacem. Le verdict, mis en délibéré depuis le 11 juin, n'a été prononcé que dans l'après-midi d'hier, provoquant la consternation chez le plaignant qui affirme détenir des preuves en sa faveur et qu'il ne compte pas en rester là. La genèse de l'affaire opposant ces deux avocats du barreau d'Oran remonte à la décision de suspension prise par le bâtonnier à l'encontre de Me Naït-Salah Belkacem, au motif "d'usurpation de fonction". Or, Me Naït-Salah sera relaxé en première instance puis en appel. Un verdict qui, pour lui, ouvrait la porte et le droit de poursuivre à son tour le bâtonnier pour dénonciation calomnieuse. Aujourd'hui, si le tribunal a rendu son verdict de relaxe au profit du bâtonnier, la confrontation entre les deux hommes ne va pas cesser de sitôt, puisque Me Naït-Salah Belkacem affirme avoir fait des dépositions au sujet de la gestion du bâtonnat d'Oran et, surtout, qu'il a déposé une requête pour l'annulation des dernières élections du barreau d'Oran. Sur cette question, le conseil d'Etat n'a toujours pas rendu sa réponse. Affaire à suivre... D. L. Nom Adresse email