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L'émergence du mouvement complique l'équation palestinienne
Hamas : ange ou démon ?
Publié dans Liberté le 17 - 07 - 2014

Loin d'une simple opération de représailles, la nouvelle agression israélienne dans les territoires palestiniens, notamment dans l'enclave de Gaza, devrait être interprétée comme une réponse à la formation d'un nouveau gouvernement palestinien d'union nationale et s'inscrit donc dans la permanence de la stratégie israélienne destinée à creuser l'écart entre le Hamas et le Fatah.
L'offensive "Bordure" participe des précédentes "Plomb durci" (2008-2009) et "Piliers de défense" (novembre 2012) qui ont visé Hamas, lequel a trouvé également un intérêt pour survivre face au Fatah historique. D'ailleurs, les nouveaux massacres israéliens sont intervenus à l'heure où le mouvement islamiste se trouve isolé au plan régional et affaibli à l'intérieur.
Chacune de leurs interventions militaires à Gaza a fait évoluer le statu quo en faveur du Hamas. Plomb durci avait permis au Premier ministre, Ehud Olmert, de refuser l'accord de paix avec l'Autorité palestinienne, prévu lors du sommet d'Annapolis en novembre 2007.
Les frappes israéliennes avaient permis au Hamas de dénoncer la "collusion" du président Mahmoud Abbas avec l'"ennemi sioniste". Rebelote le 1er novembre 2012 avec l'assassinat de l'un des chefs de la branche armée de Hamas, Ahmad al-Jaabari, qui était celui qui tentait de maintenir l'accalmie entre les islamistes et le Fatah.
Un assassinat qui a remis le feu pour affaiblir le président palestinien, sur le point d'obtenir la reconnaissance par les Nations unies de l'Etat de Palestine comme Etat non membre. Et pour minimiser le prestige potentiel que Mahmoud Abbas pourrait en tirer, Israël avait autorisé Khaled Mechaâl, fondateur du Hamas en exil au Qatar, de se rendre à Gaza pour y célébrer sa "victoire" ! Pour de nombreux observateurs, ce fut une nouvelle illustration de la "connivence" entre Israël et ses ennemis "intimes". L'actuelle offensive contre les deux millions de Palestiniens, dans la prison ouverte qu'est Gaza, s'inscrit également dans un agenda israélien qui rejoint celui du Hamas, intervenant suite à la toute récente réconciliation interpalestinienne et la formation d'un nouveau gouvernement d'union reconnu pour la première fois par les Etats-Unis et l'Union européenne.
Son approbation a provoqué la fureur de Benyamin Netanyahu, qui a empêché les ministres résidant à Gaza à se rendre à Ramallah pour y prêter serment. Le Premier ministre israélien avait également refusé le retour des forces de sécurité de l'Autorité de Ramallah à la frontière entre Gaza et l'Egypte.
Après la punition collective infligée aux Palestiniens de Cisjordanie, Israël s'est retourné contre Gaza pour enterrer tout espoir de rapprochement entre Hamas et le Fatah. Ces "bienveillances" conjoncturelles accordées au Hamas, avant de lui faire la guerre, ont à l'évidence une explication, d'autant que Hamas était obligé de faire la réconciliation et d'entrer dans le nouveau gouvernement d'union nationale, vu la situation défavorable à l'islamisme version Frères musulmans en Egypte et dans le Golfe. Presque toutes les sources de financement du Hamas sont asséchées.
Même l'Iran s'est retiré de son jeu, Hamas étant proche des djihadistes sunnites de l'Eiil en Irak et en Syrie. Les Israéliens ont effectivement créé le Hamas, mais soyons clairs sur le fait qu'Israël n'a jamais voulu la paix et qu'il veut toute la Palestine, comme le dit tout haut le ministre des AE de Netanyahu, apôtre de la thèse sioniste du Grand Israël. Ses pratiques coloniales belligérantes le prouvent. Du début de 1967 jusqu'à la fin des années 1980, Israël a aidé les Frères musulmans à s'établir dans les territoires occupés, laissa Ahmed Yassin, le dirigeant de la fraternité, créer le Hamas, pariant que son caractère islamique affaiblirait l'OLP de Yasser Arafat et les communistes palestiniens. Pour s'en défendre, Israël expliquait que le parrainage du terrorisme islamiste par l'Occident n'avait rien de nouveau. En effet, après la chute de l'Empire ottoman en 1924, Britanniques et Américains comblaient le vide en fournissant leur propre contingent de dirigeants "islamiques".
Cela commença par la création des Frères musulmans grâce à une subvention britannique. Puis, l'outil islamiste devait être partagé par de nombreuses agences de renseignements occidentales, en commençant par les nazis, suivis par les Israéliens dès qu'ils mirent la main sur la Palestine, les Soviétiques, les Français, les services de pays arabes... Malgré toute la rhétorique au sujet de "l'Islam politique", la manipulation des Frères musulmans à travers le monde reste encore un des fondements de la politique étrangère américaine. Preuve en a été faite durant les fameux "Printemps arabes".
D. B.
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