Parmi les joueurs cadres de cette équipe de Vita Club figure le milieu de terrain, Guy Lusadisu, lequel représente, selon les observateurs locaux, l'un des pions essentiel de l'échiquier du coach Florent Ibenge sur lequel ce dernier compte beaucoup pour aller jusqu'au coup bout du rêve, c'est-à-dire offrir aux Dauphins un second titre après celui remporté en 1973. Ayant déjà goûté à deux reprises au sacre le plus prestigieux interclubs du continent avec le TP Mazembe, l'autre club phare de la République démocratique du Congo, il a estimé dans un entretien qu'il a accordé à la presse locale que son team se doit de bien négocier cette première manche à Kinshasa car, dit-il, "on va souffrir en Algérie, il faudra faire la différence chez nous. Allez, je vais dire une victoire 2-0. Et même 3-0", et d'ajouter concernant le parcours réalisé par son équipe dans cette compétition : "Nous ne sommes pas si surpris d'être là ! C'est ce qu'on voulait. Mais il est vrai que nos supporters sont cool avec nous à l'approche de cette finale. Ils sont peut-être aussi surpris que vous. Je me souviens qu'à Mazembe, c'était plus chaud avant les finales", ajoute-t-il, avant de livrer son avis sur son vis-à-vis algérien : "C'est toujours difficile. Au Maghreb, les équipes sont plus professionnelles, mieux organisées. C'est un peu ce qui nous manque en Afrique subsaharienne. On préfère les jouer chez nous." F. R.