Lors de la traditionnelle visite des stands, le Premier ministre Abdelmalek Sellal s'est entretenu avec les éditeurs sur leurs nouveautés et leur travail, sur la commercialisation du livre, tout en mettant l'accent sur le livre scientifique et le livre numérique. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, accompagné de la ministre de la Culture, Nadia Labidi, de plusieurs membres du gouvernement (ministres de la Jeunesse, des Moudjahidine, de la Communication, du Tourisme, de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, de la Justice...), ainsi que du wali d'Alger et du commissaire du Sila, Hamidou Messaoudi, a inauguré officiellement, hier après-midi, à la Safex (Palais des expositions), la 19e édition du Salon international du livre d'Alger (Sila), organisée sous le haut patronage du président de la République, qui ouvre ses portes au public aujourd'hui, et se poursuivra jusqu'au 8 novembre prochain (de 10h à 19h). M. Sellal a procédé à la traditionnelle visite des stands (les trois pavillons du Sila ainsi que l'espace de plein air dédié aux enfants où une chorale d'enfants l'attendait), et s'est entretenu avec les éditeurs sur leurs nouveautés, sur la commercialisation du livre, tout en mettant l'accent sur le livre scientifique et numérique. Il a également demandé aux éditeurs s'il y avait une évolution (quantitative et qualitative) du livre, tout en soulignant que l'Etat va continuer à aider les éditeurs. "On a besoin d'atteindre un niveau de culture générale et de masse assez élevé, surtout concernant les livres en direction de la jeunesse", a-t-il déclaré à un éditeur. Il dira à un autre exposant que "à partir du 16 avril, il y aura Constantine, capitale de la culture arabe. Il faudrait que tous les éditeurs participent". Le Premier ministre a aussi encouragé le ministère des Affaires religieuses et des Waqfs de se rapprocher des Algériens à l'étranger, notamment en France (la Mosquée de Paris), et ce, en présentant son fonds éditorial. Durant ses échanges, M. Sellal a également demandé à un éditeur ce qui empêchait les éditeurs algériens d'exporter leurs livres. Pour les éditeurs, "le problème se pose essentiellement dans le côté administratif et financier", et notamment le délai des 60 jours. "On a discuté de cela avec le Premier ministre et il nous a promis d'en discuter avec le ministre du Commerce", a indiqué M. Messaoudi dans une déclaration à la presse. Le commissaire du Sila a fait savoir également que M. Sellal "nous a encouragés à donner la priorité au livre en braille". Concernant le Grand prix du roman, M. Messaoudi a annoncé qu'il sera institué l'an prochain. 926 exposants représentant 43 pays, de quatre continents, dont 267 éditeurs algériens, participent à l'édition 2014 du Sila, qui place la célébration du 60e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale au cœur de ses activités, à travers, notamment, une journée spéciale, le 1er novembre prochain, qui sera marquée par des conférences et des tables rondes ayant trait à l'histoire. En plus des hommages (à Emmanuel Roblès, Jean-Louis Hurst, Samih El-Kacem, Gabriel García Márquez, Abou El-Kassem Saâdallah), le Sila prévoit des rencontres et des journées thématiques consacrées, entre autres, à la littérature et au cinéma, au passage de l'écriture journalistique à l'écriture littéraire, ainsi qu'au livre en Algérie vu par les professionnels, et une journée thématique en hommage à Mostefa Lacheraf, intitulée "Toponymie et onomastique : au nom des noms". S. K.