“Il faut faire la différence à Bologhine�

Salim Aribi :

Liberté : M. Aribi, comment voyez-vous ce match de la Ligue africaine des clubs champions face à Ashanti Kotoko du Ghana ?
Salim Aribi : Il ne faut pas trop se focaliser sur la qualité de l’adversaire. L’USMA a l’envergure pour venir à bout des formations les plus huppées du continent.
Certes, notre mission s’annonce a priori difficile, car le club ghanéen a confirmé ses capacités indéniables en éliminant lors du tour précédent les Ivoiriens de l’Asec Abidjan. Il me semble aussi qu’après le ratage en championnat national, notre équipe doit faire bonne figure dans cette compétition africaine afin de se réhabiliter auprès de nos supporters.
Avez-vous des informations sur votre adversaire ?
À vrai dire, nous n’avons pas beaucoup de renseignements sur cette équipe d’Ashanti Kotoko. Toutefois, la réputation de cette équipe à l’échelle continentale est un indice sur ses capacités. Il n’est certes pas une mince affaire d’évincer un club de l’envergure de l’Asec Abidjan. Il va donc sans dire que la rencontre sera extrêmement rude.
L’USMA est-elle prête à relever le défi ?
Nous sommes d’ailleurs là pour ça. Les joueurs ont travaillé d’arrache-pied pour être fin prêts. Tout le monde est conscient de l’importance de ce rendez-vous qu’il ne faudra en aucun cas rater. C’est vrai que le moral a été quelque peu affecté notre échec à remporter le championnat, mais, à présent, je dirais que l’occasion nous est bien offerte pour se ressaisir. Il faudra gagner avec un score sécurisant avant la manche retour.
Ne pensez-vous pas que l’absence de Dziri et Ammour serait un sérieux handicap pour votre équipe ?
Ammour et Dziri, de par leur expérience, auraient été d’un grand apport pour l’équipe dans ce genre de compétitions. Nous devrons, cependant, faire avec et trouver les solutions qui s’imposent. L’USMA possède une panoplie de talents en mesure de pallier la défection des joueurs en question.
K. Y.