La situation de blocage que connaît l'APC de Tizi Ouzou, depuis maintenant 18 mois, n'arrive toujours pas à connaître son épilogue. La procédure engagée en janvier dernier, par les élus de l'opposition à l'effet de destituer le maire de cette ville, a été encore une fois relancée, la semaine passée, par 21 élus issus du FFS, du FLN et du RND, mais sans qu'aucune suite lui soit réservée. Les signataires de ce retrait de confiance accusent les autorités locales, à leur tête le wali, de passivité, voire même de continuer à protéger ce président d'APC qui est, selon eux, “aux antipodes de toute gestion de la chose publique et de l'intérêt public”. Pour ces élus, le premier responsable de la wilaya devrait intervenir pour relever ce maire dès lors que le délai de huit jours accordé par le code communal au P/APC, à partir du dépôt du retrait de confiance, pour convoquer une assemblée extraordinaire, a été épuisé. “Treize jours après le dépôt de notre demande de destitution, les autorités locales persistent dans leur silence”, ont expliqué ces élus lors d‘une conférence de presse tenue, hier, à Tizi Ouzou. Ces derniers se sont longuement interrogés, à l'occasion, sur ce qui se cache derrière le maintien de l'actuel maire et surtout à qui profite-t-il. Autrement, pour eux, la procédure engagée est totalement légale, puisqu'elle s'appuie sur des articles du code communal qui ne souffrent aucune ambiguïté. Pour mettre fin à “la situation de non-gestion dont souffre l'APC de Tizi Ouzou”, les élus de l'opposition estiment qu'il faut d'abord mettre fin aux fonctions de ce maire. “Une fois les voies réglementaires épuisées, on va associer la population à travers les comités de quartiers”, menacent ces élus qui jugent la situation, au niveau de cette localité, explosive à cause du blocage de leur APC. S. L.