Mais qui a dit que les deux rivaux du championnat nationale de première division, la JSK et l'USMA, n'entretenaient pas de bonnes relations ? En tout cas, à en croire les dernières informations, les deux présidents Allik et Hannachi sont quand même parvenus à s'entendre sur un compromis en ce qui concerne les transferts des deux joueurs Ouichaoui et Belkheïr. En effet, étant soumis à la fameuse lettre de libération, les deux éléments ont dû attendre jusqu'à hier pour pouvoir opter pour ces deux clubs. Pourquoi ? Eh bien, il faut savoir que bien qu'étant détenteurs des deux lettres de libération, les documents de Ouichaoui et Belkheïr n'étaient pas légalisés, ce que la FAF exige dans ses nouvelles dispositions. Pour pouvoir donc opter pour la JSK et l'USMA, Ouichaoui et Belkheïr étaient obligés de faire signer les lettres chez Allik et Hannachi, ce que les deux présidents ont fait finalement par convergence d'intérêts. Une sorte de troc qui n'a pas nécessité de négociations, car les deux dirigeants ne s'entendent plus depuis quelques années, mais qui s'est effectué pour le bien des deux joueurs qui peuvent rebondir en changeant de cap. C'est aussi un exemple qui peut rapprocher les clubs qui n'ont pas besoin de cette guerre froide et qui, parfois, a créé une certaine tension entre les deux galeries comme ce fut le cas la saison précédente. En outre, en ce qui concerne les cas de Tahraoui et Zaoui, le président de l'ASO Chlef nous a confié, hier dans l'après-midi, qu'aucun accord n'était encore intervenu entre lui et Hannachi et ce, à quelques heures de la clôture de la période des transferts qui devait prendre fin, hier, à minuit. Sauf rebondissement, les deux ex-Chelifiens risquent donc de se retrouver dans une situation difficile d'autant plus que la LNF a décidé de rejeter tout dossier incomplet même s'il manque une seule pièce. Pourtant, selon Medouar, qui indique avoir une proposition de Nîmes pour Tahraoui après celle du Club africain (Tunisie), l'ASO a décidé de réduire ses exigences financières pour ces deux éléments de 15%. Un montant avoisinant le milliard de centimes pourrait satisfaire, semble-t-il, l'ASO. S. B.