Force est de reconnaître que le Ghalli de Mascara éprouve les pires difficultés à suivre le rythme de la division une et les deux échecs consécutifs pour autant de rencontres subis par la troupe de Belloumi en sont la parfaite illustration. Avec zéro point au compteur, le nouveau promu, la formation mascaréenne, peine à décoller et sans un sursaut d'orgueil des camarades de Zougah, la situation risque de se compliquer davantage, même si la compétition ne fait que débuter, car des signes évidents de faiblesse incitent au pessimisme, attitude adoptée déjà par les plus sceptiques des supporters. Certes, pour les dirigeants, le club-phare de la région des Beni Chougrane est en apprentissage, mais il faut se rendre à l'évidence que le GCM est un habitué de l'élite ayant à son palmarès un titre de champion d'Algérie enlevé en 1984 et une expérience sur le plan continental pour y avoir représenté honorablement le pays en coupe d'Afrique des clubs champions, d'où le refus des argumentations pour justifier une telle situation qui laisse planer un doute quant à son avenir à ce niveau et remet en cause et la préparation effectuée et le recrutement opéré à l'intersaison. Les résultats négatifs ont eu pour effet de saper le moral des joueurs bloqués psychologiquement faute d'un déclic à même de dénouer la crise que couve le GCM version 2004/2005. Sur le plan effectif, le club présidé par Madani n'a pu rivaliser avec ses adversaires car, hormis Mazri et Abaci, forgés pour la division une, les autres nouvelles recrues Guessoum, Bousaada, Akriche viennent de paliers inférieurs, alors alors que Amouchhe et Bouras n'étaient pas titulaires au sein de leurs clubs, la JSK et le NAHD, ce qui dénote leur méforme à l'heure actuelle. Quant à Mazri, blessé avant l'entame du championnat, il n'a pas pris part aux deux rencontres disputées par son nouveau club, ce qui le met à l'abri des critiques. Belloumi spécule sur sa prochaine rentrée pour stabiliser sa défense notamment le flanc droit, couloir exploité par le MCA d'abord puis par le CRB. La ligne intermédiaire composée d'éléments du cru est à chaque fois dominée, ce qui prive les attaquants de passes susceptibles d'être exploitées à bon escient. Pour l'instant, les deux réalisations du GCM sont l'œuvre de Zougah, le buteur attitré de l'exercice écoulé car Guessoum, Amaouche, Bouras et Abaci ont été incapables de se distinguer. A. B.